Le réseau Cochrane est une ONG impliquée dans la recherche bibliographique dans le monde médical. Il compare et regroupe les résultats de plusieurs études et évalue leur qualité. Dans la médecine moderne fondée sur des preuves, Cochrane est un grand nom et une source d’analyse scientifique souvent citée.
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Le 30 janvier, le réseau a publié un analyse de la littérature de toutes les études sur l’utilisation des masques dans les maladies respiratoires au cours des dernières années, dont 6 études bien documentées (randomisées et contrôlées) pendant la pandémie de Covid-19.
Maladies respiratoires
Étant donné que les données probantes n’étaient pas toujours de bonne qualité (entre autres parce que les participants n’appliquaient souvent pas les mesures correctement eux-mêmes), il est nécessaire de mener davantage de recherches. Ce qui suit, cependant – selon Cochrane – est l’état actuel de nos connaissances concernant les masques dans les maladies respiratoires telles que la grippe et le Covid-19.
Il n’y a pas eu de réduction du nombre d’infections virales avec l’utilisation de masques chirurgicaux dans les études étudiées. Selon ces recherches, il n’existe actuellement aucun argument scientifique pour recommander des masques buccaux à grande échelle dans la lutte contre les virus respiratoires.
Hygiène des mains
Il n’y avait aucune différence notable dans l’utilisation des masques chirurgicaux ordinaires par rapport aux masques « N95/P2 » plus performants lorsqu’ils sont utilisés par les infirmières et les médecins lors de tâches de soins de routine. Les masques « N95/P2 » ne sont probablement pas meilleurs que les masques chirurgicaux ordinaires dans la plupart des situations.
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L’hygiène des mains pourrait avoir un effet modéré sur la transmission, mais on ne sait pas si cet effet est significatif. Il y a aussi une sous-déclaration des désagréments et dommages causés par les interventions ci-dessus (et qui devraient donc également être inclus dans l’analyse).
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