Les employés licenciés accusent Tesla de résilier illégalement les contrats de travail “en représailles à l’activité syndicale et pour décourager la formation de syndicats”.
Les employés de l’usine ont récemment protesté contre la direction du constructeur de voitures électriques. Ce sont des employés qui travaillent sur les fonctions d’auto-conduite des Teslas, où ils disent être surveillés en permanence.
Plus de 800 personnes travaillent à l’usine de Buffalo, New York, qui travaillent sur la technologie permettant à Teslas de conduire de manière autonome. Selon les employés critiques, Tesla vérifierait le nombre de frappes au clavier pendant leur travail, afin de suivre la quantité de travail qu’ils effectuent en une journée. Cela signifie même que certains employés n’ont même pas la possibilité de faire une pause toilette. Les ouvriers réclamaient également un salaire plus élevé.
Ce serait la première fois que le constructeur de voitures électriques aurait affaire à un syndicat dans sa propre entreprise. Contrairement à d’autres constructeurs automobiles aux États-Unis, Tesla a jusqu’à présent été en mesure d’empêcher les travailleurs de s’unir dans ses usines américaines. “Les gens en ont assez d’être traités comme des robots”, a déclaré Al Celli, l’un des membres du comité qui veut créer le syndicat.
Le patron de Tesla, Elon Musk, et le patron des ressources humaines de Tesla n’avaient pas répondu aux questions pour commentaires. Tesla a fermé son service de presse en 2020.
