Février est le mois national de la prévention du cancer aux États-Unis et des experts américains ont rassemblé quelques conseils qui pourraient aider à réduire le risque de quatre types de cancer, les plus couramment diagnostiqués aux États-Unis, selon 360medical.ro.
Un homme sur 2 et 1 femme sur 3 aux États-Unis recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie, selon l’American Cancer Society.
Selon le National Cancer Institute, les types de cancer les plus couramment diagnostiqués aux États-Unis sont le cancer de la peau, le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer du poumon.
Voici ce que vous pouvez faire pour réduire votre risque pour chacun.
Cancer de la peau
Le cancer de la peau se développe principalement sur les zones de la peau exposées au soleil, notamment le cuir chevelu, le visage, les lèvres, les oreilles, le cou, la poitrine, les bras, les mains et les pieds.
Mais le cancer de la peau peut également se former sur des zones qui voient rarement la lumière du jour, notamment les paumes et la plante des pieds, sous les ongles des mains ou des orteils et la région génitale.
Vous pouvez réduire votre risque de cancer de la peau en limitant ou en évitant l’exposition aux rayons ultraviolets ou UV.
Aussi, évitez le soleil en milieu de journée.
Portez un écran solaire et des vêtements de protection toute l’année et évitez les lits de bronzage.
Soyez conscient des médicaments qui provoquent une sensibilité au soleil, vérifiez votre peau régulièrement et signalez tout changement à un professionnel de la santé.
Cancer du sein
Les chercheurs ont identifié des facteurs hormonaux, liés au mode de vie et environnementaux qui peuvent augmenter votre risque de cancer du sein.
On estime qu’entre 5% et 10% des cancers du sein sont liés à des mutations génétiques transmises de génération en génération dans une famille.
On ne sait pas pourquoi certaines personnes sans facteurs de risque développent un cancer alors que d’autres avec des facteurs de risque n’en développent pas. Ce cancer est probablement causé par une interaction complexe entre la constitution génétique et l’environnement.
Certains facteurs de risque, comme les antécédents familiaux, ne peuvent être modifiés. Cependant, vous pouvez apporter des changements à votre mode de vie, notamment en limitant votre consommation d’alcool, en adoptant une alimentation saine, en maintenant un poids santé et en étant physiquement actif, afin de réduire votre risque de contracter ce cancer.
Les mammographies et autres dépistages sont également recommandés, ce qui peut aider à détecter le cancer du sein à un stade précoce, au moment où il est le plus traitable.
Cancer de la prostate
Le risque de cancer de la prostate augmente à mesure que les hommes vieillissent. D’autres facteurs de risque comprennent l’obésité et des antécédents familiaux de cancer de la prostate, de cancer du sein ou des gènes qui augmentent le risque de cancer du sein (BRCA1 ou BRCA2).
Les hommes afro-américains ont un risque plus élevé de cancer de la prostate que les hommes des autres races, et leur cancer de la prostate est plus susceptible d’être agressif ou avancé.
Bien qu’il n’existe aucune stratégie de prévention éprouvée, vous pouvez réduire votre risque de cancer de la prostate en faisant des choix sains en matière d’alimentation, de poids et d’exercice.
Cancer du poumon
Bien que la maladie puisse également survenir chez des personnes qui n’ont jamais fumé, les personnes qui fument ou qui ont fumé présentent le risque le plus élevé de cancer du poumon.
Le risque de cancer du poumon augmente avec la durée et le nombre de cigarettes qu’une personne fume.
Si vous arrêtez de fumer, même après avoir fumé pendant de nombreuses années, vous pouvez réduire considérablement vos risques de développer un cancer du poumon.
Le dépistage du cancer du poumon est un processus utilisé pour détecter la présence d’un cancer du poumon chez des personnes par ailleurs en bonne santé à haut risque de cancer du poumon.
De plus, le dépistage du cancer du poumon est recommandé pour les personnes âgées qui fument depuis longtemps et qui ne présentent aucun signe ou symptôme de cancer du poumon.
