Une plante d’intérieur est-elle aussi une sorte d’animal de compagnie?

Une plante d’intérieur est-elle aussi une sorte d’animal de compagnie?

Zeverplants ne sont pas pour tout le monde. Par exemple, il nous a toujours été incompréhensible que vous puissiez gaspiller de l’espace précieux dans votre bureau, en particulier celui des étagères, sur des pots et des bacs, à partir desquels le terreau s’effrite et pour les occupants desquels vous devez organiser l’approvisionnement en eau des occupants pendant les semaines de vacances par l’intermédiaire de collègues. Pas mal d’efforts pour un peu de couleur verte, qui pourrait aussi être amenée dans le salon avec des décorations murales adaptées ou un fond d’écran.

Ulf de Rauchhaupt

Rédacteur dans la rubrique “Science” du journal du dimanche Frankfurter Allgemeine.

Après tout, c’est un mythe bien connu que les plantes en pot améliorent la qualité de l’air intérieur. Alors que le feuillage vivant peut absorber des composés organiques volatils comme le formaldéhyde, comme un im 2020 Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology Un aperçu publié de douze études expérimentales pertinentes a montré que chaque mètre carré de votre bureau ou de votre salon devrait être recouvert d’au moins dix plantes en pot afin d’atteindre un taux d’élimination des molécules indésirables qui est déjà garanti par un échange d’air normal dans bâtiments typiques.


Image : Illustration Charlotte Wagner

Mais peut-être que les questions sur l’effort et les bénéfices ignorent complètement le phénomène anthropologique des plantes d’intérieur. L’idée nous est venue lorsque nous avons récemment eu l’occasion de voir le film de 1994 de Luc Besson “Léon : Le Professionnel”. Le personnage principal est un tueur à gages solitaire à New York qui s’occupe à contrecœur de Mathilda, 12 ans, lorsque sa famille est assassinée par des policiers corrompus – mais s’occupe d’une plante en pot. Cela appartient apparemment au genre Aglaonema de la famille des aroïdes. “C’est ma meilleure amie”, explique Léon dans une scène. “Toujours joyeux, sans poser de questions.”

Ce faisant, Luc Besson a présenté la plante comme une sorte de version botanique d’un animal de compagnie fidèle, dont les téléspectateurs se sont rapidement inquiétés autant que pour Léon et Mathilda. Par exemple, lorsque les deux ont dû changer plusieurs fois de logement. Parce que c’est ce que nous avons appris sur les plantes d’intérieur : beaucoup d’entre elles ne tolèrent pas toujours très bien les déplacements. Les concepteurs du film n’avaient-ils pas bien fait leurs recherches ici ?

À ce stade, ils avaient en fait raison. “L’Aglaonema est en soi une plante d’intérieur frugale”, explique Timo Riering, maître jardinier au Tropicarium du Frankfurt Palmengarten. « Il s’accommode facilement des changements fréquents de lieu s’il est protégé du froid pendant le transport. » Et si Léon vaporise et essuie en permanence son ami végétal, c’est assurément le bon soin. “L’Aglaonema a besoin d’une humidité accrue, qui est favorisée par la pulvérisation”, explique Riering. “L’essuyage enlève la poussière pour que la plante puisse mieux photosynthétiser.” Et si la plante d’Asie du Sud-Est aime l’ombre, comme Léon dans le film, il peut être judicieux de la mettre au soleil de temps en temps. “Si vous n’avez pas la plante directement sur le rebord de la fenêtre mais, par exemple, au milieu de la pièce, seule une fraction de la lumière extérieure l’atteint. Dans un tel cas, il peut même être judicieux de mettre un Aglaonema au soleil.

Mais, de toutes choses, la fin poétique du film est un bâclé botanique. Puis Mathilda plante la plante dans le jardin devant son école pour qu’elle puisse enfin prendre racine. Mais un Aglaonema ne tolère aucun gel, explique Timo Riering. « Elle veut des températures de 18 degrés Celsius et plus tout le temps. Vous ne pouvez pas les planter dans le jardin ni ici ni à New York.

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