symptômes et comment la maladie étudiée à Valence se propage

symptômes et comment la maladie étudiée à Valence se propage

Le ministère de la Santé de la Generalitat Valenciana a signalé qu’un cas suspect de Virus de Marburg à Valence. Il s’agit d’un patient de 34 ans qui présente des symptômes de la maladie et qui se trouvait en Guinée équatoriale.

Justement, ce pays et le Organisation mondiale de la SANTE (OMS) a signalé une épidémie de la maladie le 13 février. À l’heure actuelle, l’homme est admis à l’unité d’isolement de haut niveau de l’hôpital universitaire de La Fe et ses échantillons ont été envoyés à l’institut de santé Carlos III de Madrid.

S’il est confirmé, ce serait le premier cas en Espagne. Le virus de Marburg est une maladie similaire à Ebola et avec un taux de létalité entre 24 et 88% selon la souche, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé.

Comment le virus de Marburg se propage-t-il ?

Les premiers foyers de la maladie, apparus en 1967, à Marburg et Francfort (Allemagne) et à Belgrade (Serbie) ont été associés à des travaux de laboratoire sur des singes verts d’Afrique. En 2008, deux cas de voyageurs ayant visité une grotte habitée par des chauves-souris ont été associés.

Selon l’OMS, la contagion de la maladie de Marburg peut survenir après contact de la peau cassée avec des muqueuses provenant du sang ou des liquides organiques de personnes infectées.

Des infections peuvent également survenir en raison d’une mauvaise manipulation du matériel sanitaire, comme les aiguilles, ce qui peut également entraîner une aggravation supplémentaire ou lors de cérémonies funéraires où il y a contact avec le corps du défunt.

  • Fièvre, maux de tête et grand malaise

  • Douleurs musculaires

  • Diarrhée aqueuse sévère, douleurs abdominales et crampes

  • nausée et vomissements

  • Atteinte du système nerveux central, confusion et irritabilité dans les phases sévères

  • Manifestations hémorragiques sévères à 5 ou 7 jours

  • saignement spontané

Pour diagnostiquer cette maladie, un test antigénique, une immunoadsorption enzymatique ou une neutralisation sérique est utilisé. Pour le moment, aucun traitement ou vaccin n’a été autorisé pour le combattre. Cependant, selon l’OMS, une thérapie de soutien par réhydratation orale ou intraveineuse et le traitement de divers symptômes peuvent améliorer la survie.

De plus, l’organisation recommande de ne pas s’exposer à des grottes ou des mines habitées par des chauves-souris ou d’éviter tout contact étroit avec des malades du virus. Aux administrations, l’OMS recommande d’informer dûment la population, d’inhumer rapidement, dignement et en toute sécurité les cadavres et de bien surveiller les contacts des personnes infectées.

En Espagne, la ministre de la Santé, Carolina Darias, a assuré jeudi que le virus “est circonscrit” à la Guinée équatoriale et a voulu faire passer un message d’apaisement en précisant qu'”avec les leçons tirées de la pandémie, il faut être alerte et préparé».

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