Il n’existe pas encore de vaccin approuvé, mais la vaccination des volailles contre la grippe aviaire est un pas de plus. La Commission européenne autorise la vaccination des poulets à partir du 12 mars.
“Une super bonne chose”, déclare Albert Zantinge, éleveur de poulets à Orvelte. En même temps, il pense que cela ne le sauvera pas, lui et ses collègues, à court terme. “Mon sentiment est que cela prendra encore un an et demi à deux ans. Cela ne nous sert à rien s’il n’y a pas de vaccin alors. Mais il faudra vacciner, car cela ne peut plus se faire comme ça.”
Car l’agriculteur est inquiet depuis un an. Tout d’abord, des inquiétudes car une épidémie de la variante H5N1 peut être désastreuse pour l’aviculteur. Zantinge : “Si cela se produit quelque part, vous savez que de nombreux animaux sont tués. Cela s’applique également aux animaux chez les voisins.” Roulette russe, les oiseaux sauvages peuvent propager le virus.
Zantinge a maintenant dépassé cette incertitude. “Quand vous êtes dedans pendant longtemps, vous en devenez en quelque sorte immunisé. À un moment donné, vous devez laisser tomber ou vous ne vous rendormirez pas du tout.”
Et donc l’accent est mis sur la gestion de l’entreprise, et c’est une deuxième préoccupation financière en raison de la situation actuelle. En raison de l’obligation d’enclos, les poulets de Drijber n’ont pas été autorisés à sortir pendant des mois, il n’y a donc plus de parcours en liberté. Pour cette désignation, l’aviculteur perçoit normalement un supplément sur le prix des œufs. Il y a un an, Zantinge avait déjà calculé que manquer l’allocation lui coûterait environ 700 euros par jour.
“Vous optez consciemment pour une branche durable, avec une gamme”, dit-il. “Et tu sais que quelque chose peut toujours arriver, mais ça ne peut plus durer comme ça. D’abord c’est un mois, puis ça devient trois et maintenant ça fait presque un an. Tu reçois toujours l’allocation pour les seize premières semaines, mais après ça, plus rien.”
Et ainsi la terre autour de son entreprise est inutilisée. “Nous avons plus d’un million d’hectares de terrain autour de la grange, mais on ne peut rien en faire. C’est comme un charpentier, qui doit aussi utiliser son marteau pour gagner de l’argent.”
Pour l’instant, il dit qu’il va continuer pendant un certain temps. Mais autour de lui, il voit aussi des agriculteurs en difficulté financière. « Les prix des œufs augmentent, mais cela ne signifie pas que chaque aviculteur a également plus de revenus. Certains sont liés au prix du contrat, d’autres obtiennent la valeur actuelle.
Tous ces soucis seraient en grande partie terminés avec un vaccin. Mais il n’existe aucun vaccin approuvé dont l’efficacité a été prouvée contre le virus actuel de la grippe aviaire. “Et s’il existe un vaccin, il n’y a pas encore de garantie à cent pour cent qu’il fonctionne”, ajoute Zantinge.
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