ROME – La recharge électrique et le remplissage en hydrogène permettent de créer des voitures à traction électrique capables d’utiliser des sources renouvelables, au lieu de carburants fossiles, et ayant un niveau zéro d’émissions polluantes à l’échappement.
La différence entre les deux approches technologiques, celle qui à l’heure actuelle fait clairement prévaloir la voiture à batterie, réside dans la large diffusion du réseau électrique sur les principaux marchés automobiles mondiaux et dans l’efficacité extrêmement élevée avec laquelle les ressources énergétiques transitent la chaîne des conversions et transformations qui vont de la production d’électricité aux kilomètres parcourus par chaque véhicule.
Pourtant, le pari d’avoir des voitures à la portée d’un grand nombre de clients avec des batteries capables de garantir une autonomie de mille kilomètres ou de se “faire le plein” en cinq minutes, voire de permettre les deux choses, n’est pas encore gagné. Et cela laisse place à l’alternative à l’hydrogène. En fait, une voiture à pile à combustible peut déjà faire le plein en moins de cinq minutes aujourd’hui. De plus, l’avantage pour l’hydrogène augmente si l’on considère les camions pour les longues distances.
Donc, avoir une seconde chance ne semble pas être une mauvaise idée. De plus, l’hydrogène peut également alimenter des moteurs à combustion interne et des turbines pour la production d’énergie avec des émissions presque nulles. Même en tenant compte d’une troisième possibilité, si les deux premières ne portent pas les résultats escomptés.
