L’Iran accepte de renforcer la surveillance de ses propres activités nucléaires

L’Iran accepte de renforcer la surveillance de ses propres activités nucléaires
Rafael Mariano Grossi aujourd’hui à l’aéroport international de Vienne

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 21:37

L’Iran a accepté de renforcer la surveillance des activités nucléaires du pays. Cela a été décidé après des entretiens entre le pays et le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

Grossi s’est entretenu aujourd’hui à Téhéran, entre autres, avec le président iranien Raisi.

Davantage d’observateurs sont désormais autorisés à se rendre à nouveau en Iran et auront accès à leurs activités nucléaires. Ces dernières années, les observateurs ont eu un accès limité aux infrastructures nucléaires et il a été rapporté que le pays enrichit de l’uranium pour fabriquer des armes nucléaires.

Autorisation pour les caméras

L’Iran souligne que la recherche nucléaire ne sert qu’à des fins civiles, mais il y a de fortes indications que des travaux ont effectivement été réalisés dans le passé sur le développement d’une arme nucléaire.

Selon Grossi, une équipe d’inspection peut être en Iran en quelques jours. L’Iran autorisera également à nouveau les caméras à certains endroits. Il y aura des réunions de suivi, au cours desquelles l’Iran et l’AIEA élaboreront les accords conclus.

En 2015, de nombreuses sanctions ont été levées après que l’Iran a signé un accord nucléaire avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne, la Russie et la Chine. L’Iran ne produirait pas d’armes nucléaires en retour.

En 2018, l’ancien président américain Trump a abandonné l’accord sur le nucléaire, après quoi des sanctions ont de nouveau été imposées à l’Iran. Les entreprises européennes ont quitté l’Iran pour éviter les sanctions américaines.

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