EY gèle son plan de séparation des activités d’audit et de conseil

EY gèle son plan de séparation des activités d’audit et de conseil

EY gèle ses projets de scission d’entreprises de conseil et d’audit annoncés il y a six mois. Après le report du vote parmi les 13 000 partenaires dans chacun des 150 pays du monde, qui aurait dû prendre fin début 2023, EY suspend désormais le plan de séparation des activités pour le modifier dans certaines de ses parties. Dans l’ensemble, à l’échelle mondiale, EY compte environ 365 000 employés, dont 7 500 en Italie (où il y a 250 associés appelés à voter).

Le blocage du projet tel qu’il a été initialement conçu, c’est surtout l’opposition des partenaires d’EY Usa, le plus gros des réseaux nationaux dans lesquels se divise le géant de l’audit et du conseil. Comme cela avait déjà émergé des différentes fuites de ces derniers mois, l’objet principal du litige est le placement des milliers de consultants dans le domaine fiscal et juridique qui, compte tenu de la rentabilité croissante de l’entreprise, sont contestés à la fois par le domaine du conseil et celui de l’examen du bilan. Selon des rumeurs du Financial Times, la patronne d’EY Usa Julie Boland a révélé que le plan de scission devait être modifié mercredi dernier lors d’une réunion avec des partenaires américains.

Sans l’OK du réseau américain, qui représente à lui seul environ 40 % des 45 milliards de dollars de revenus que génère EY dans le monde, le projet de séparation ne peut décoller. Et il est donc plus que probable que les demandes devront être accordées. Pour compliquer le plan de scission proposé par le numéro un mondial Carmine Di Sibio, qui après la séparation des actifs vise l’introduction en Bourse de la société de conseil, serait également la contraction des valorisations boursières des entreprises du secteur.

Sans entrer dans le fond des discussions internes, une note officielle d’EY précisait hier qu’elle “est engagée dans un dialogue avec les représentants des principaux bureaux d’EY pour définir la phase finale de l’opération”, qualifiée de “complexe”. . Cependant, il y a toujours confiance dans l’obtention d’un résultat positif du soi-disant projet Everest, car le plan de séparation des activités a été renommé : “Nous pensons que l’accord peut et doit être atteint”.

En savoir plus

Le processus en cours est également suivi de près par les trois autres géants mondiaux de l’audit et du conseil qui, avec EY, forment ce que l’on appelle les quatre grands : Deloitte, Pwc, Kpmg. Non seulement pour une éventuelle future émulation du plan de scission, mais aussi pour la possibilité de recruter d’éventuelles sorties d’EY.

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