chauffeurs uber lyft: un tribunal californien confirme qu’Uber, les chauffeurs Lyft sont des sous-traitants

chauffeurs uber lyft: un tribunal californien confirme qu’Uber, les chauffeurs Lyft sont des sous-traitants
Une cour d’appel de Californie a confirmé lundi une loi de l’État autorisant Uber, Lyft et d’autres sociétés basées sur des applications à la demande à traiter les chauffeurs comme des entrepreneurs indépendants plutôt que comme des employés.

La décision a été une victoire pour les entreprises de covoiturage et les plates-formes d’applications de livraison de nourriture qui ont soutenu une mesure appelée Proposition 22 avant son adoption dans l’État en 2020.

“Nous sommes heureux que le tribunal ait respecté la volonté du peuple et que la Prop 22 reste en place, préservant l’indépendance des chauffeurs”, a déclaré à l’AFP le directeur juridique d’Uber, Tony West.

Le référendum californien approuvé par les électeurs qui permet à de nombreux travailleurs de concert d’être traités comme des entrepreneurs indépendants a été jugé inconstitutionnel en août 2021, déclenchant davantage de batailles juridiques sur la mesure controversée.

La législation du travail fortement soutenue par Uber, Lyft et d’autres services à la demande basés sur des applications a effectivement annulé une loi californienne les obligeant à reclasser leurs chauffeurs et à fournir des avantages sociaux aux employés.

Un juge d’État a par la suite statué que la loi violait la Constitution de l’État de Californie parce que le pouvoir de légiférer sur l’indemnisation des travailleurs appartenait aux législateurs.

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La cour d’appel, cependant, a statué que la proposition 22 “n’empiète pas sur l’autorité d’indemnisation des accidents du travail de la législature”. La proposition est restée en vigueur pendant le déroulement du litige.

Selon cette proposition, les chauffeurs restaient des entrepreneurs indépendants, mais Uber et Lyft devaient leur verser un certain nombre d’avantages, notamment un salaire minimum, une contribution aux soins de santé et d’autres formes d’assurance.

Les groupes syndicaux qui s’opposent à l’initiative ont fait valoir qu’elle éroderait les droits et les avantages des travailleurs.

On s’attendait à ce que la victoire de l’économie des concerts en Californie se répercute à travers les États-Unis, dans une aubaine pour les services basés sur les applications tout en suscitant des craintes que les grandes entreprises réécrivent les lois du travail.

La proposition 22 garantit un certain soutien, tel qu’un salaire dépassant le salaire minimum et une couverture médicale complémentaire, mais elle désigne les conducteurs comme des travailleurs indépendants, ce qui signifie qu’ils n’ont pas droit à certains avantages sociaux réguliers.

“Nous sommes tous sidérés, en colère et prêts à continuer à nous battre”, a déclaré Nicole Moore, conductrice d’Uber à Los Angeles, présidente de Rideshare Drivers United en Californie.

Moore espérait que le groupe syndical qui a déposé la contestation judiciaire de la Prop 22 fera appel de la dernière décision devant la Cour suprême de l’État.

Moore a fait valoir que la proposition n’a pas profité à la majorité des conducteurs de covoiturage en matière de rémunération et de prestations médicales.

“Il n’y a rien de bon dans cette loi”, a déclaré Moore à l’AFP.

“Nous espérons que la Cour suprême (de Californie) fera ce qu’il faut.”

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