“Des manifestants s’élèvent contre la violence policière à Montréal”

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Montréal pour protester contre la brutalité policière. Ces manifestants ont pris les rues pour exprimer leur mécontentement face aux abus de pouvoir, aux violences policières et aux discriminations raciales. Les protestations ont débuté en réponse à plusieurs incidents violents entre la police et les citoyens, notamment la mort de George Floyd aux États-Unis et celle de Joyce Echaquan, une femme autochtone de 37 ans, dans un hôpital du Québec. Dans cet article, nous allons explorer les causes et les conséquences de ces manifestations historiques, ainsi que les réponses du gouvernement et de la police face à la colère populaire.


Plus de cent personnes ont manifesté mercredi soir à Notre-Dame-de-Grâce, Montréal, contre la brutalité policière. Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM), qui avait déployé plusieurs effectifs sur les lieux, a annoncé avoir constaté cinq méfaits et procédé à une arrestation en fin de soirée.

Les manifestants avaient été invités par les réseaux sociaux à se réunir vers 18 heures au parc Notre-Dame-de-Grâce, situé à l’intersection de l’avenue Girouard et de la rue Sherbrooke Ouest, pour participer à la 27e Journée internationale contre la brutalité policière.

Les membres du peloton ont brandi une grande affiche qui portait l’inscription « La police tue en prison et dans la rue » et ont agité des drapeaux rouges. D’autres affichages disaient « Mettre fin à la brutalité policière, c’est possible » ou encore « SPVM : police politique ».

Sur Facebook, le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP), qui organise chaque année ce rassemblement le 15 mars depuis plusieurs années, a dénoncé que « les policiers et agents de détention peuvent porter en théorie des noms et des fonctions différentes, ils assurent le même rôle de répression et de violence ».

L’organisme a aussi fait valoir que « l’État ne cesse de construire de nouvelles prisons et d’investir toujours plus dans des corps policiers toujours plus meurtriers », et a appelé à ne pas laisser « la répression policière en prison passer sous silence ».

Dans un bilan de l’évènement rendu public en fin de soirée, le porte-parole du SPVM, Manuel Couture, a indiqué que « des fumigènes ont été déployés par les manifestants et que des méfaits – on parle principalement de graffitis et de vitres cassées – ont été constatés sur les lieux ».

« Par la suite, plusieurs objets, comme des poubelles, des cônes de circulation et des pancartes, ont été déposés sur le trottoir afin de gêner le travail des policiers », a-t-il aussi fait remarquer.

Au total, cinq méfaits ont été recensés par les policiers, qui ont également procédé à l’arrestation d’un homme âgé de 39 ans durant la manifestation. Le tout s’est terminé aux alentours de 20 heures, lorsque la plupart des manifestants sont entrés dans la station de métro Vendôme afin de quitter les lieux. Aucune personne n’a été grièvement blessée durant l’évènement, selon les informations récoltées en soirée auprès des autorités policières.

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