Olivier Petrus, licencié à l’Aclam, est un grand habitué du semi-marathon de Chartres, organisé par L’Écho Républicain et l’ASPTT Chartres. Comme beaucoup de coureurs, il a décidé de s’équiper avec des chaussures à plaque carbone. Voilà désormais un an et demi qu’il court avec ces baskets dites “magiques”.
Pourquoi avez-vous fait la transition vers ces chaussures de nouvelle génération ?
De nombreux athlètes faisaient de grosses performances avec ces nouvelles chaussures. Alors, moi aussi, j’ai voulu tester, et voir s’il y avait une réelle différence. Et je ne vous cache pas que très rapidement, on la voit.
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Qu’avez-vous remarqué ?
La chaussure n’est pas du tout la même. Le drop (ndlr : différence de hauteur entre le talon et l’avant du pied)est plus élevé, avec une mousse et une plaque de carbone intégrées qui apportent du dynamisme à la chaussure. Cela offre un double effet : un effet rebond vers l’avant, qui permet d’aller plus vite, et un effet rebond vers le haut, qui garde le corps plus droit, pour être plus économe.
Tous les coureurs qui souhaitent être compétitifs sont obligés d’avoir ces chaussures sur certaines distances. Sans, on est pénalisé.
Les chaussures sont-elles plus agréables à porter ?
Elles sont très confortables. Dès que l’on fait du long, c’est appréciable. Et c’est vrai qu’après une séance, on a tendance à avoir moins de courbatures, ou de petits bobos.
Les portez-vous à chaque séance ?
Je les mets essentiellement en compétition et dans certaines séances, dites “rapides”, comme du fractionné. Si je fais le 5 km ce dimanche à Chartres, je les aurai. Pareil le dimanche suivant aux championnats de France de 10 km.
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Finalement, l’inconvénient de ces chaussures, c’est le prix…
Oui, elles ne sont pas données… Peut-être qu’il y a un effet nouveauté, mais aujourd’hui, tous les coureurs qui souhaitent être compétitifs sont obligés d’avoir ces chaussures sur certaines distances. Sans, on est pénalisé. Les chronos actuels n’ont rien à voir avec ceux effectués avant la crise sanitaire. Tous les chronos tombent, tous les athlètes battent leur record. Et souvent, c’est grâce aux chaussures.
Killian Tanguy
