Omroep Flevoland – Actualités – L’approche d’Almere face à la dépendance au tabac semble être un succès

Omroep Flevoland – Actualités – L’approche d’Almere face à la dépendance au tabac semble être un succès

Un programme de sevrage tabagique géré par des médecins généralistes à Almere semble avoir deux fois plus de succès que l’approche nationale habituelle du tabagisme. Une étude sur l’effet du nouveau programme montre qu’après un an, quarante pour cent des participants ne fument toujours pas. Au niveau national, cela représente environ 20 %.

Selon le médecin généraliste Michael Brouwer de Zorggroep Almere, le succès est en partie dû à l’accent mis sur la dépendance mentale et l’accompagnement personnel à long terme. “La cigarette est souvent habituellement liée à une certaine activité, comme boire du café, ou à une émotion, comme la tristesse”, explique Brouwer. “Nos coachs en sevrage tabagique élaborent un plan avec le fumeur pour briser ce comportement habituel.”

Suivi à long terme
Dans le programme, les participants reçoivent des conseils personnels intensifs. Par exemple, un plan est fait ensemble, y compris une date d’arrêt. Après cette date, le participant recevra un suivi individuel pendant un an et il y aura des réunions (de groupe). Lors de ces rencontres, on discute entre autres de la prévention d’une rechute. Les participants apprennent également à gérer la pression sociale. Les soins spécialisés en toxicomanie et les médicaments peuvent également faire partie du programme.

Selon Brouwer, la motivation est une condition importante pour participer au programme. Par exemple, les participants sont censés assister aux réunions et lire un livre sur le sevrage tabagique en préparation, ou l’écouter sous forme de livre audio. Un questionnaire détaillé doit également être rempli. Le but de cette préparation est que les participants prennent conscience de leurs raisons de fumer et des motivations pour arrêter.

Qu’en pensent les fumeurs invétérés ?
Les Almeerders fumeurs qui approchent notre journaliste dans la rue ne semblent pas encore tout à fait convaincus. “Je sais que des programmes comme celui-ci existent, mais cette aide n’est pas pour moi”, dit un homme. “J’ai commencé moi-même une fois, alors maintenant je pense que je devrais m’arrêter.” Un autre passant acquiesce. “Ce programme conviendrait probablement à d’autres, mais pas à moi. Si je dois arrêter, je m’arrêterai moi-même.” Selon Brouwer, les chances de réussir à se débarrasser d’une dépendance au tabac par soi-même sont d’environ dix pour cent.

La participation au programme de cessation nécessite une recommandation de votre médecin généraliste ou d’un autre fournisseur de soins de santé. Il sera alors remboursé par l’assurance de base.

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