“Former MP Harold LeBel, repentant for sexual assault, released from prison early”

L’agression sexuelle demeure l’un des crimes les plus répugnants que l’humanité connaisse. En 2018, l’ex-député de la circonscription de Rimouski, Harold LeBel, a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une femme. Il a été condamné à une peine de 12 mois de prison, mais grâce à sa bonne conduite en prison, il a été libéré après six mois de détention. Cette nouvelle a suscité de vives réactions de la part de la communauté, car certaines personnes estiment qu’il n’a pas purgé une peine suffisamment longue pour un crime aussi grave. Cependant, d’autres ont accueilli cette décision avec compréhension en raison de sa repentance sincère. Dans cet article, nous examinons la libération de l’ex-député Harold LeBel et les conséquences de sa peine à la lumière de la répression de l’agression sexuelle au Canada.


Le député déchu Harold LeBel a exprimé ses « regrets sincères » et a fait preuve d’introspection durant ses 8 semaines de détention, ce qui lui a finalement valu d’être libéré même s’il avait été condamné à 8 mois d’emprisonnement en janvier. La Commission québécoise des libérations conditionnelles a indiqué que LeBel, 60 ans, ne niait plus avoir commis une agression sexuelle sur une jeune femme en octobre 2017. Il avait embrassé la victime et défait son soutien-gorge, puis l’a rejointe dans le lit pour la toucher et l’embrasser avant d’insérer un doigt dans son anus. La victime avait témoigné que la nuit avait été absolument interminable et qu’elle pensait qu’il allait arrêter, mais cela continuait.

LeBel avait toujours nié l’agression, mais son séjour en prison semble l’avoir amené à réaliser qu’il n’avait pas bien géré la situation. La Commission a rétorqué que LeBel avait agi sans aucune considération pour la victime et qu’il s’était imposé à elle en faisant fi de sa volonté. Les commissaires ont noté que la peur de l’abandon, du rejet, de décevoir, ainsi que de la solitude étaient des thèmes récurrents dans son discours.

Cependant, comme LeBel semble avoir cheminé et que les rapports le concernant sont « unanimement favorables », la Commission lui a accordé le droit de quitter la prison pour favoriser sa réinsertion sociale. Il devra résider dans une maison de transition et suivre une thérapie jusqu’au 16 avril. Il lui sera également interdit de consommer de l’alcool car il semble que cela ait joué un rôle dans l’agression sexuelle qu’il a commise. Il devra également s’abstenir de tout contact avec la victime, dont l’identité ne peut être révélée sur ordre de la cour.

En outre, LeBel a expliqué que derrière sa confiance au travail se cachait un état de lassitude, avec une consommation excessive d’alcool comme exutoire à ses problèmes. La Commission a noté que les rapports concernant LeBel étaient unanimement favorables, mais a exigé qu’il poursuive la thérapie et évite tout contact avec la victime.

Il est à noter que LeBel a été libéré après 54 jours de détention.

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