Décès d’Abdelwahed Radi, ancien premier secrétaire de l’USFP.

Abdelwahed Radi, l’ancien premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), est décédé ce mardi 16 février à l’âge de 83 ans. Figure emblématique de la politique marocaine, Abdelwahed Radi a marqué l’histoire du pays par son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme. Sa disparition laisse un vide immense dans la vie politique marocaine et suscite l’émotion de nombreuses personnalités et citoyens. Dans cet article, nous revenons sur le parcours de cet homme politique hors du commun et sur son héritage pour la société marocaine.


Abdelwahed Radi, ancien Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, 2008-2012), est décédé le dimanche 26 mars, selon les informations de Barlamane.com. Il avait 88 ans.

Abdelwahed Radi est connu pour avoir été l’un des fondateurs de l’Union nationale des étudiants du Maroc en 1956, avec Abderrazak Afilal, ainsi que de l’Union nationale des forces populaires (UNFP).

Surnommé le vétéran des députés marocains, il a été élu pour la première fois lors des élections législatives de 1963, dans la circonscription de Sidi Slimane. Il a été réélu à ce poste aux élections législatives de 1970, 1977, 1984, 1993, 1997, 2002, 2007, 2011, 2017 et 2021.

Abdelwahed Radi, homme politique chevronné, a également occupé les fonctions de secrétaire général de l’Union arabo-africaine de 1984 à 1986, de co-président du Forum parlementaire euro-méditerranéen de 1998 à 2004, de président du Conseil consultatif de l’Union du Maghreb arabe de 2001 à 2003, et de président de l’Union des parlements des États membres de l’Organisation de la conférence islamique de 2001 à 2004.

Sa mort est une grande perte pour la scène politique marocaine, car il était l’un des pionniers de l’indépendance du Maroc et avait consacré sa vie à servir son pays et son peuple. Sa contribution à la vie politique marocaine restera à jamais gravée dans l’histoire du pays.

Sa carrière politique a également été marquée par des moments difficiles, notamment sa période en prison en 1974 pour ses positions politiques et son appartenance à l’UNFP, qui était alors illégale. Mais sa détermination et son engagement en faveur de la justice sociale ont toujours été une source d’inspiration pour les générations futures.

Aujourd’hui, le Maroc pleure la perte de ce grand homme politique, mais son héritage et son engagement continueront d’inspirer ceux qui luttent pour la liberté, la démocratie et la justice sociale. Sa contribution à la vie politique du Maroc est inestimable, et sa mémoire restera à jamais dans les cœurs et les esprits de son peuple.

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