Rome de Champions: chronique, buts et résultat

Rome de Champions: chronique, buts et résultat

BarceloneAvec quel sourire les fans ont quitté le Camp Nou aujourd’hui. Le même que portaient les footballeurs blaugrana après avoir battu la Roma (5-1) pour confirmer leur présence, pour la cinquième année consécutive, en demi-finale de la Ligue des champions. Il n’y a pas de couleur. Quand l’équipe dirigée par Jonatan Giráldez prend du bon temps sur le terrain, elle n’a pas de rival. Désormais, Chelsea ou l’Olympique de Lyon seront le dernier obstacle pour se qualifier pour la finale à Eindhoven.

Le Barça a appris une leçon de Rome. Le jeu aux Jeux olympiques de Rome a été beaucoup plus difficile : à cause du facteur terrain et à cause de l’inefficacité du jeu sur gazon. Ils avaient la domination, oui, mais devant le but ils échouaient de plus en plus. Et cela en Ligue des champions peut faire des ravages plus tôt que tard. Pour cette raison, les Blaugrana ont sauté au Camp Nou avec le désir de se racheter. La longue semaine de réflexion, avec un classique au milieu, a servi à trouver le ton et le dynamisme qui manquaient sur le sol italien.

Calmement, mais donnant le ton, les Blaugrana ont foulé le sol de leur temple avec force. Sans céder le moindre pouce, l’équipe de Jonatan Giráldez s’est dressée avec autorité face à une Roma souvent en remorque. Les sensations étaient d’un grand jour, un jour où inscrire son nom sur le billet pour les demi-finales de la Ligue des champions. Et Fridolina Rolfö n’a pas tardé à ouvrir la boîte. Le Suédois, l’une des meilleures recrues de l’histoire de l’équipe catalane, était au bon endroit au bon moment. Comme toujours. Après un centre de Mapi León, Oshoala s’est placé avec le testa le ballon dans les pieds de Rolfö, qui, de l’intérieur de la surface, a battu le gardien Ceasar dans un trois et rien.

Avec 1-0 au tableau d’affichage, les joueurs de Barcelone pouvaient respirer facilement. Le domaine était sur l’herbe et sur le tableau de bord. Les minutes passaient et la suprématie du Barça s’accroissait. À tel point que Mapi León a commencé à faire le sien. Et comment il aime jouer avec les limites de l’imaginable, avec les règles de la physique, pour voler un “oh” à toutes les tribunes du Camp Nou. Quel génie de Mapi León. A plus de 25 mètres, de l’angle de la surface, la défense a cassé le ballon avec juste ce qu’il fallait de force pour pouvoir dessiner une parabole qui s’est terminée près de la surface. Mapi leva les mains comme si elle se disait : « Allez, mec, viens ! Mapí León est ainsi, exceptionnelle et surprenante, parfois même pour elle-même.

Le Barça s’est bien amusé sur le terrain. Le jeu est enfin arrivé là où les choses vont. La balle va et vient, glissant sur le green du Camp Nou avec délicatesse. Et donc, avec une nouvelle action collective, le Barça est entré dans la pause avec le deuxième but de Rolfö, qui a profité d’un centre de Graham Hansen pour, à la bouche du canon, prolonger l’avantage.

Du fun et des gourmands en seconde mi-temps

Quand les Blaugrana sont heureux sur le terrain, impossible de les battre. Pour le plus grand plaisir des 54 667 supporters qui ont peint les tribunes du Camp Nou en blaugrana, le Barça est sorti prendre du bon temps en seconde période. Pas de pression, pour profiter. Et Asisat Oshoala n’a mis que 30 secondes pour retirer l’épine plantée en lui à Rome. Après un mouvement caractéristique d’Aitana Bonmatí, le Nigérian a accompagné le ballon dans le fond du but. Aux Jeux olympiques, il n’y avait aucun moyen. Il a essayé de toutes les manières possibles, mais rien. Je n’ai pas eu le jour, le front. Après quelques erreurs individuelles, sa tête s’est bloquée et il a joué un mauvais tour; il était déjà impossible de la faire sortir de l’endroit obscur où elle était entrée. Ce mercredi, au Camp Nou, Oshoala a réussi à se racheter.

Quelle joie de voir ce Barça. Les sourires, présents sur les visages de tous les joueurs Blaugrana, laissaient présager que la fête n’était pas finie. Et Patri Guijarro, reine du tapage dans le vestiaire, ne pouvait pas manquer ça. Après une erreur de la défense romaine, celle de Palma était furieuse et, d’une tête, signait le handball qui scellait complètement l’égalité. L’équipe italienne a pourtant inscrit le but d’honneur à la 57e minute avec l’aval de la défense de Cuellar et une Sandra Paños quasiment immobile sous les poteaux. Nouvelle raclée en poche et sourire jusqu’aux oreilles, le Barça attend déjà un adversaire en demi-finale de la Ligue des champions.

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