Sept ans après, l’auteur du meurtre d’une jeune doctorante à Genève est interpellé pour homicide.

Tribune de Genève

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2014, une étudiante de l’Université de Genève a été assassinée dans son appartement du quartier de Champel. L’affaire avait alors bouleversé la communauté universitaire et la ville tout entière. Sept ans après les faits, l’auteur présumé du meurtre a enfin été interpellé. Retour sur cette affaire de Homicide à Genève qui avait longtemps laissé les enquêteurs sans réponse.


Le meurtrier présumé de Valentina, une jeune doctorante italienne assassinée à Genève en 2014, vient d’être arrêté après sept ans de cavale. C’est grâce aux efforts conjoints de la police genevoise et des autorités sénégalaises que l’ex-petit ami de la victime a pu être retrouvé et appréhendé en banlieue de Dakar.

Valentina était en Suisse pour travailler sur sa thèse en génétique moléculaire à l’Université de Genève. Dans la soirée du 20 décembre 2014, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir dîné avec des amis, elle a été attaquée avec une barre de fer par un individu non identifié. Elle a succombé à ses blessures quelques heures plus tard à l’hôpital.

La police a rapidement soupçonné l’ex-petit ami de Valentina, qui avait refusé de céder à sa décision de mettre un terme à leur relation quelques semaines avant l’attaque. Mais malgré une enquête minutieuse, les autorités n’avaient pas réussi à localiser l’individu, qui avait pris la fuite à l’étranger.

C’est finalement grâce à une action commune des polices genevoise et sénégalaise que le suspect a pu être retrouvé. Les enquêteurs ont suivi une piste qui les a conduits jusqu’en Afrique de l’Ouest, où l’homme vivait sous une fausse identité. Les autorités sénégalaises ont arrêté l’individu et l’ont remis aux autorités genevoises pour qu’il réponde de ses actes.

Cette arrestation est une grande victoire pour la justice et pour la famille de Valentina. Le père de la jeune femme, qui s’était engagé à retrouver l’assassin de sa fille coûte que coûte, a salué l’annonce de l’arrestation comme un “grand soulagement”.

L’arrestation de l’ex-petit ami de Valentina nous rappelle que la violence domestique est un fléau qui touche des milliers de femmes dans le monde entier. Les recherches montrent que les femmes sont plus à risque d’être agressées physiquement ou sexuellement par un partenaire intime que par un étranger. Ces violences sont souvent motivées par un désir de contrôle et de domination, et sont souvent précédées par des comportements abusifs, tels que la jalousie excessive ou les crises de colère.

Il est donc essentiel que nous continuions à sensibiliser le public à la violence domestique et à offrir aux femmes les ressources et le soutien dont elles ont besoin pour se protéger et se reconstruire après une agression. Les gouvernements ont également un rôle important à jouer en adoptant des lois et des politiques qui reconnaissent la gravité de ce problème et encouragent les survivantes à signaler les crimes et à poursuivre leurs agresseurs en justice.

En fin de compte, l’arrestation de l’ex-petit ami de Valentina est une preuve que la justice peut être rendue même après de nombreuses années, et que les auteurs de crimes violents ne peuvent pas échapper à leur responsabilité éternellement.

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