Yoshua Bengio prévient que le développement de l’IA ne fait que commencer.

Le développement de l’intelligence artificielle (IA) est en constante évolution et peut bouleverser notre vie quotidienne. Cependant, le célèbre chercheur en IA, Yoshua Bengio, prévient que nous ne sommes qu’au début de cette révolution technologique. Dans cet article, nous explorerons les dernières avancées de l’IA et ses implications, ainsi que les prévisions de Bengio pour l’avenir de cette technologie émergente.


Le directeur scientifique de l’Institut québécois d’intelligence artificielle, Yoshua Bengio, a cosigné une lettre ouverte avec des centaines d’experts de l’IA pour demander un arrêt de six mois dans le développement de l’IA, le temps de réglementer son encadrement. M. Bengio explique que le développement rapide de l’outil ChatGPT a nécessité cette mise en garde de la communauté de l’IA envers le public, les médias et les gouvernements.

Le ChatGPT est un outil qui est arrivé beaucoup plus rapidement que prévu. Son logiciel peut imiter une conversation humaine assez bien pour passer le «test de Turing». Les systèmes de l’IA pourraient être utilisés à des fins qui ne sont pas nécessairement positives; la désinformation en est un exemple. Bengio souligne également la question de la vitesse à laquelle les sociétés seront capables de s’adapter à l’évolution rapide de l’IA. Comme il l’affirme, «ce n’est que le début» et il est facile de se projeter dans cinq ou dix ans pour imaginer leur niveau de développement.

L’impact de l’IA sur les démocraties inquiète également le directeur de l’Institut québécois d’intelligence artificielle. Les outils très puissants de l’IA peuvent se concentrer dans les mains de quelques personnes malveillantes. C’est pourquoi il réclame une réglementation à l’international, à l’instar du nucléaire et des traités internationaux.

Bengio propose des lois exigeant que les produits de l’IA soient marqués de manière à éviter que les machines soient perçues comme des humains, ainsi que l’obligation pour les représentants du public et les chercheurs de pouvoir les étudier pour se protéger contre des choses qu’on n’avait pas anticipées.

Malgré tous ces enjeux, de nouvelles règlementations encouragent l’expert. Le gouvernement fédéral canadien est à l’écoute et pourrait être le premier pays à légiférer sur l’IA. L’Europe travaille également sur un projet de loi, mais il faudrait que ce soit élargi à d’autres pays et surtout aux États-Unis, qui sont les plus grands producteurs de ces systèmes d’IA.

La transparence est également au cœur des demandes du collectif d’experts. Actuellement, les éléments sont développés dans un environnement fermé. Des représentants du public et des chercheurs doivent être en mesure de les étudier pour prévenir des imprévus.

En conclusion, Bengio souligne l’urgence d’agir, notamment en raison de la concurrence accrue entre les entreprises. Nous risquons tous de perdre si la prudence est mise de côté. Il suggère que les pays travaillent ensemble pour élaborer des règles pour éviter la concurrence entre les différentes nations.

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