Livres, Ruggero Marino raconte l’épreuve des féminicides dans ‘Crocifisse

Livres, Ruggero Marino raconte l’épreuve des féminicides dans ‘Crocifisse

De la disparition d’Emanuela Orlandi, disparue dans les airs le 22 juin 1983, à la fin tragique de Simonetta Cesaroni, la jeune fille tuée via Poma à Rome le 7 août 1990. Sans oublier le cas de Rosaria, “une douce , visage souriant”, la jeune victime du massacre de Circeo en 1975, morte “avec ses rêves” aux mains d’hommes violents. Des histoires de femmes dont la vie a été brisée par la fureur d’hommes aveuglés par une haine qui couvait depuis longtemps contre elles. Des drames qui vont des meurtres les plus sensationnels qui ont marqué l’opinion publique aux meurtres anonymes restés dans l’ombre. Tragédies que Ruggero Marino, journaliste qui a travaillé à la rédaction de ‘Il Tempo’ pendant 34 ans, mais aussi poète et écrivain, raconte en vers dans le volume ‘Crocifisse’ publié par FlyBooks 5.0. Un recueil de poèmes qui racontent des histoires de féminicides qui ont ensanglanté l’Italie et de nombreux autres pays, au cours de différentes années et situations. “Dans les pages suivantes – Giuseppe Carrisi, auteur de ‘Le pays qui tue les femmes’ écrit dans la préface – Marino réitère, une fois de plus, la nécessité de mettre fin à la douleur et à l’abus de l’homme sur les femmes, donnant voix à la demande de vérité et de justice ».

“Un mystère non résolu parmi les mystères alors que le gardien de but se noie dans la mer sur une plage près de Tarente”, écrit Marino dans le poème dédié à la fin de Simonetta Cesaroni. Yara, la lombarde de treize ans du 26 février 2011, “est une brindille en justaucorps et chaussettes pour la gymnastique rythmique à Brembate di Sopra”. La poésie, déclare Marino en introduction de son livre, “peut-être avec l’actualité, la maltraitance et l’horreur” va mal ensemble, mais la violence contre la soi-disant gent féminine, phénomène transnational qui unit les différentes couches sociales et les civilisés aux plus arriérés. l’homme-tueur, amant ou non, trop souvent maître de la femme, vue comme propriété, est un ogre qui traverse les continents et le temps dans une traînée de sang sans fin. , mais ils représentent des événements réels, tirés de l’actualité quotidienne, ne témoignant que de la pointe de l’iceberg, comme exemple de ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur du foyer”.

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