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La stratégie de l’Italie pour sauver Piano-Corriere.it

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La stratégie de l’Italie pour sauver Piano-Corriere.it

Les nœuds du Récupération elles ne sont pas dissoutes, les ondulations entre Rome et Bruxelles ne sont pas lissées. Le scepticisme quant à la capacité de l’Italie à mettre en œuvre le Plan national de relance (Pnrr) au bon moment et de la bonne manière s’est répandu au sein de la Commission européenne. Au sein du gouvernement, on soupçonne que le raidissement de Bruxelles sur des projets déjà approuvés auparavant – les stades de Florence et de Venise – est également contribué par la tentation dans certains pays d’Europe du Nord de démontrer que la reprise ne peut pas fonctionner : si tel était le cas, alors l’expérience ne serait pas répétable. Il n’est donc pas étonnant que la discussion reste ouverte sur les problèmes évoqués à Bruxelles sur le paiement de la troisième tranche de 19 milliards d’euros. La Commission pense que l’Italie est trop timide pour ouvrir les concessions portuaires au marché. En Italie, en revanche, une enquête sur les licences comparables dans le reste de l’Europe a commencé, pour démontrer que l’approche de Bruxelles est préjudiciable. Pourtant, il semble invraisemblable qu’un compromis ne soit pas trouvé d’ici quelques semaines.

Projets, réformes, renforcement de la gestion

La tranche de 19 milliards arrivera probablement. Il sera alors plus clair que le jeu du Pnrr italien se joue ailleurs, à trois niveaux différents : la réécriture des projets, le bilan des réformes, le renforcement du management. Nous voyons. Raffaele Fitto, ministre des Affaires européennes, a pour objectif de présenter le rapport semestriel sur le Pnrr d’ici début mai. On comprendra alors quels projets et pour quelles sommes sont si en retard qu’ils ne peuvent pas être mis en œuvre d’ici 2026 et lesquels semblent insoutenables. Il n’y en aura pas beaucoup. Fin 2022, l’Italie n’avait dépensé que 34 % du total de 126 milliards (entre Bruxelles et les ressources nationales) du paquet de fonds européens ordinaires pour 2014-2020. Il est inévitable que les mêmes problèmes se reproduisent pour les quelque deux cents milliards du Pnrr à dépenser d’ici 2026.

Le déplacement de certains vices sur les fonds traditionnels de l’UE

Sur les écoles maternelles, les offices en charge ont déjà demandé un report au-delà de 2026 que Bruxelles n’accordera pas. Sur les “maisons communautaires” – projets territoriaux de santé – certaines régions n’ont pas les fonds pour assurer le fonctionnement stable des structures après les avoir construites avec les ressources du Pnrr. Le gouvernement va donc essayer de laisser tomber certains projets et d’en déplacer d’autres vers des fonds européens traditionnels, car là ils auraient au moins trois ans de plus pour la mise en œuvre. La Commission européenne accepte que certains plans migrent vers d’autres chapitres de financement, mais l’épreuve la plus difficile pour l’Italie en est une autre : remplacer les projets qui sortent du Pnrr par de nouveaux projets valides et réalisable d’ici 2026, tandis que l’Italie présente en parallèle ses plans pour RePowerEU (le programme européen pour la transition et l’indépendance énergétique). Pour cela le cœur du travail identifie désormais des projets alternatifs qui seront présentés en détail en juin.

Deux réalisateurs

Deux orientations se dessinent pour Repower, avec des projets de dépenses compris entre 20 et 40 milliards en plus de la Relance. Le premier concerne les plans d’infrastructures des entreprises publiques d’énergie. Pour Terna, l’élaboration d’un réseau qui renforcera la capacité de transmission vers le Nord de l’électricité à partir des champs solaires de l’Afrique du Sud et du Nord devrait être cofinancée. Enel pourrait demander le cofinancement d’une deuxième usine de panneaux photovoltaïques avancés, en plus de celle de Catane, après que l’entreprise en a annoncé la construction aux États-Unis pour intercepter les subventions vertes de la Maison Blanche. Enel s’intéresse également au projet d’activation d’un nouveau terminal fixe de regazéification dans le Sud : un de ses projets à Porto Empedocle en concurrence avec celui d’Iren et Sorgenia sur Gioia Tauro. Eni et Snam soumettent conjointement un projet de capture de CO2 dans des usines à fortes émissions (ciment, tuiles, acier), de liquéfaction, de transport et de stockage dans des champs épuisés au large de Ravenne. Ce plan réduirait le coût des produits, qui n’auraient plus à payer pour les émissions.

Un troisième terminal flottant de regazéification

Le gouvernement salue également le cofinancement par Snam du pipeline sur la ligne Adriatique des Pouilles à la province de Bologne. Qui pense aussi à un troisième terminal flottant de regazéification d’une valeur de 400 millions d’euros, après ceux de Ravenne et Piombino. Un deuxième volet du RePower, auquel peuvent s’ajouter de nouveaux projets à partir des fonds débloqués par le Pnrr, concerne le seul moyen d’absorber les fonds rapidement et (espérons-le) efficacement : les crédits d’impôt pour les entreprises et les ménages.. Pour ces derniers, elles viseraient à améliorer les classes énergétiques des bâtiments (mais avec des incitations bien inférieures à 100 %, afin que les particuliers cofinancent les travaux sur leurs terrains) ; pour les entreprises, les incitations viseraient à réduire les émissions et peut-être aussi à installer des technologies. Pour arriver à ces scénarios, ils servent à deux étapes. Le premier : dissiper les doutes de Bruxelles sur le fait que les réformes essentielles de l’administration et de la justice sont dans les sables mouvants. La seconde : mettre en place une équipe crédible au Palazzo Chigi de 70 fonctionnaires experts, dont quatre directeurs généraux, dès que le décret ad hoc sera converti en trois semaines. Chaque heure compte, la phase critique du Pnrr vient de commencer.

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