Le Renault Espace devient l’Espuv

Le Renault Espace devient l’Espuv

UNorsque les véhicules tout-terrain s’appelaient encore des Jeeps et que les voitures de sport s’appelaient encore des Porsche, alors le monde semblait un peu plus organisé, un certain Chrysler Voyager partit à la conquête des familles nord-américaines. Et le Renault Espace en Europe. La génération des mini-fourgonnettes est née, dans le cas des Français en 1984, une cabane rectangulaire de simplicité mobile, à l’intérieur autour des six sièges aussi vides que le budget de l’État, pour que tous les cartables, ballons de football et sacs à dos puissent simplement être jetés dedans. Renault maîtrisait déjà l’ingénieuse réduction à l’essentiel dans la R4, dans la première Twingo, dans le premier Kangoo également. Pour l’édition de la sixième génération, on aurait pu espérer un minibus, en termes d’idée sur la façon dont VW tente d’établir le T7.

Holger Appel

Rédacteur en entreprise, responsable « Technologie et Moteur ».

Renault introduit cependant des chiffres sobres. Sur le segment D concerné, 53 % des clients choisissent actuellement un SUV, et seulement 4 % choisissent ce qu’on appelle un monospace en français. Ainsi, le nouvel Espace devient un SUV. Il ne reste que le nom. Parmi les talents, un Austral plus grand émerge, qui peine encore un peu avec son niveau de notoriété, mais qui est plus accessible dans la région de VW Tiguan qu’on ne s’y attendrait à première vue. C’est pourquoi l’Espace peut se voir accorder une apparence tout aussi agréable sur la route, Renault l’a d’abord montré statiquement.

Plus compact, plus léger, plus pratique

Le nouvel Espace annoncé pour le printemps 2024 mesure 4,72 mètres de long et donc sensiblement plus compact et plus léger que son prédécesseur. Dans la rangée arrière, les autres passagers étaient assis inconfortablement, ce sera mieux à l’avenir. Il y a jusqu’à sept places assises, les deux plus à l’arrière étant des endroits sombres à l’étroit pour le court terme. Comme d’habitude, la famille reste en vue, ils peuvent déplacer la banquette arrière de 20 centimètres et ainsi créer de l’espace pour les valises ou les pieds, jusqu’à 1800 litres de bagages devraient tenir sur le seuil de chargement à action élevée.

Un moteur à essence à trois cylindres est utilisé comme entraînement, le diesel n’est plus disponible. Le moteur turbo a une cylindrée de 1,2 litre, ce sont des chiffres clés qui nous ramènent à l’époque de la R4. Ici, cependant, deux moteurs électriques se précipitent à la rescousse, une unité principale puissante et un générateur de démarrage doux. Dans l’ensemble, ils évoquent les performances du système de 199 ch, qui sont utilisées pour une vitesse de pointe de 175 km/h. La consommation standard est de 4,7 litres, ce qui sera difficilement atteint.

Une idée brillante.  A gauche le premier modèle de 1984





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Performance
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L’Espace devient l’Espuv

Bien sûr, le full hybride permet de courtes distances de conduite électrique, probablement même certaines d’entre elles en ville, et il plaît également à ceux qui n’ont pas de bornes de recharge à la maison parce qu’ils n’en ont pas besoin. Les concepteurs ont renoncé à la transmission intégrale, mais dans le but de mieux jongler dans la jungle urbaine, une direction intégrale avec essieu multibras est disponible en option.

Dans l’air du temps et dans l’air du temps

A l’intérieur, le nouvel Espace ressemble à toutes les Renault d’aujourd’hui, solide et sans surprise. La puissante console centrale offre de nombreuses options de rangement, mais construit le conducteur et le passager avant. Le volant, surchargé de satellites en fonctionnement, demande un certain temps d’adaptation, le véritable affichage tête haute est tout aussi agréable que le grand toit vitré panoramique.

Les amis de l’Espace qui ont lu jusqu’ici devraient peut-être s’asseoir et laisser pénétrer le nouveau concept. Il disparaît dans la foule, est devenu remarquablement aléatoire en apparence et certainement pas une explosion de luxure du patron du design Laurens van den Acker. Mais à jour et à jour. Quiconque se demande où sont les acteurs des personnages, répond le patron de l’entreprise Fabrice Cambolive : « Nous construisons des voitures que nous pouvons vendre. » Le pragmatisme est compréhensible compte tenu de la quasi-faillite à laquelle Renault a dû faire face il n’y a pas si longtemps. Mais porte-t-il un sourire dans le futur ? Pour la consolation et le bonheur des passionnés d’automobiles, il y aura bientôt les réinterprétations des R5 et R4, préparées de manière moderne, oui, mais avec un ADN de gendarme de St Tropez qui défie avec charme les comptes sobres.

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