La Chine donne son feu vert à l’ouverture d’un Cervantes à Shanghai, le deuxième du pays, lors de la visite de Sánchez

La Chine donne son feu vert à l’ouverture d’un Cervantes à Shanghai, le deuxième du pays, lors de la visite de Sánchez

Deux protocoles phytosanitaires ont également été signés pour l’exportation de kaki et d’amandes vers le géant asiatique

MADRID, 31 mars (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement chinois a donné son feu vert à l’ouverture d’un centre de l’Institut Cervantes à Shanghai, le deuxième du pays, coïncidant avec la visite dans le pays du Premier ministre, Pedro Sánchez, qui s’en est félicité.

Comme indiqué dans une conférence de presse à l’issue de sa visite, au cours de laquelle il a rencontré le président, Xi Jinping, et le premier ministre, Li Qiang. Ce dernier a confirmé l’ouverture prochaine du Cervantes à Shanghai, comme demandé par le gouvernement espagnol.

L’Espagne deviendra ainsi, a déclaré Sánchez, le premier pays à avoir deux centres culturels en Chine, ce que Li lui a transmis comme « une mesure extrêmement exceptionnelle et une expression d’amitié et de coopération entre les deux pays ».

Le président du gouvernement a décrit les résultats de sa visite officielle en Chine, au cours de laquelle les deux pays ont convenu de reprendre les dialogues de haut niveau qui ont été établis à l’occasion de la visite d’État que Xi Jinping a effectuée en Espagne en 2018, entre eux la commission mixte de coopération économique et industrielle. De plus, a-t-il précisé, “nous allons agrandir l’ambassade d’Espagne à Pékin, avec un nouveau ministère des Finances”.

Depuis Moncloa, on avait prévu que l’un des objectifs du voyage était précisément d’approfondir les relations économiques et commerciales avec le géant asiatique, principal fournisseur de l’Espagne, en vue de réduire le déficit commercial existant. Pour cela, des sources gouvernementales avaient reconnu la nécessité pour Pékin d’assouplir ou d’éliminer certaines des restrictions en vigueur, principalement celles qui touchent les produits agroalimentaires.

En ce sens, deux protocoles phytosanitaires pour l’exportation du kaki et des amandes ont été signés, pour lesquels le marché chinois a un énorme potentiel, comme l’a expliqué le président.

Dans le cas précis de la seconde d’entre elles, il a indiqué que “le secteur s’attend à ce qu’en 2025 quelque 50 000 tonnes d’amandes espagnoles puissent être exportées vers la Chine, soit plus de 40% de la production”, ce qui profiterait particulièrement aux producteurs en Aragon, Castilla-La Mancha, la Communauté valencienne et Murcie.

De même, Sánchez a fait part aux autorités chinoises de sa volonté d’accélérer l’adoption de protocoles de cette nature pour un plus grand nombre de produits agroalimentaires et qu’en général “un travail est fait pour faciliter les conditions des entreprises étrangères”. Le président a profité de son déplacement à Pékin pour rencontrer quelques hommes d’affaires basés chez le géant asiatique.

Dans un autre ordre d’idées, le nouveau programme de coopération éducative pour les années 2023-2026 et un protocole d’accord entre le Conseil supérieur des sports et son homologue chinois ont également été signés.

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