03 avril 2023
90% des Parisiens ont voté contre le maintien des scooters de location dans leurs rues lors du référendum organisé par le Conseil municipal présidé par Anne Hidalgo. Bien que le résultat ne soit pas juridiquement contraignant, le maire Hidalgo s’est publiquement engagé à respecter son résultat –“J’ai promis de respecter le résultat du vote”, a-t-il déclaré hier -, il faut donc s’attendre à ce que le 1er septembre, les systèmes publics de location de scooters disparaissent de Paris. Cette mesure n’affecte cependant pas l’utilisation des scooters privés.
Depuis leur apparition en 2018, les scooters de location – quelque 15 000 actuellement de trois sociétés (Lime, Dott et Tier) – sont considérés par certains comme un moyen de se déplacer facilement pour peu d’argent, tandis que d’autres les considèrent comme des véhicules dangereux, provoquant des accidents et qui ont été impliqués dans de nombreuses collisions avec des piétons, des cyclistes et des automobilistes. En effet, le maire Hidalgo les a considérés à plusieurs reprises comme dangereux, peu écologiques et source de conflits.