L’annonce de la mort d’un chien en Ontario, première victime canin de la grippe aviaire, a soulevé une grande inquiétude chez les propriétaires de chiens et les responsables de la santé publique. Étant donné que cette maladie était jusqu’à présent considérée comme une menace pour les oiseaux et les volailles, cette nouvelle découverte annonce un tournant potentiellement dangereux dans la lutte contre la propagation de la grippe aviaire. Dans cet article, nous examinerons les implications de cette découverte et les mesures à prendre pour protéger nos amis canins.
Un chien est décédé de la grippe aviaire après avoir mangé une carcasse d’oie sauvage en Ontario, ce qui constitue une première au Canada, selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Une nécropsie a confirmé le diagnostic de l’influenza aviaire H5N1 le 3 avril. Bien que le nombre de cas documentés d’espèces non aviaires atteintes de la grippe aviaire soit faible, l’ACIA recommande aux propriétaires d’animaux d’éviter de nourrir leurs animaux de compagnie avec de la viande crue de gibier. La grippe aviaire H5N1 a causé d’importantes éclosions aviaires à l’échelle mondiale au cours des dernières années. Toutefois, il y a déjà eu des cas de transmission du virus de la grippe aviaire à d’autres animaux que les oiseaux, tels que des renards, des phoques, des dauphins et des ours noirs au Québec. Mardi, l’annonce de ce premier cas de grippe aviaire chez un chien a coïncidé avec la détection de la maladie dans des carcasses d’oiseaux retrouvés à Mississauga, en banlieue de Toronto. L’année dernière, la maladie s’est répandue dans les populations d’oiseaux sauvages partout au Québec, provoquant la mort de milliers d’oiseaux.
Premier cas de grippe aviaire mortelle chez un chien au Canada
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