Des physiciens théoriques de l’Université de Montréal ont découvert que le champ gravitationnel créé par une particule massive dans un état quantique spatialement non local semblait ne provenir que d’un seul endroit, selon une étude publiée dans la revue Letters and Reviews of Physics. Le champ gravitationnel d’un atome est encore loin d’être assez fort pour être mesuré, mais si la théorie peut être vérifiée par des expériences à l’avenir, “les résultats seraient spectaculaires”, selon le co-auteur de l’étude, Manu Paranjape.

Des physiciens théoriques de l’Université de Montréal ont découvert que le champ gravitationnel créé par une particule massive dans un état quantique spatialement non local semblait ne provenir que d’un seul endroit, selon une étude publiée dans la revue Letters and Reviews of Physics. Le champ gravitationnel d’un atome est encore loin d’être assez fort pour être mesuré, mais si la théorie peut être vérifiée par des expériences à l’avenir, “les résultats seraient spectaculaires”, selon le co-auteur de l’étude, Manu Paranjape.

Il existe un phénomène fascinant en physique quantique appelé la superposition, qui permet à une particule d’occuper deux endroits différents en même temps. Bien que cela puisse sembler étrange et impossible du point de vue de notre expérience quotidienne, les scientifiques ont découvert que ce concept peut être appliqué à des systèmes encore plus complexes tels que les atomes, les molécules et même les êtres vivants. Dans cet article, nous allons explorer la notion de “à deux endroits à la fois” dans le contexte de la physique quantique et de ses implications intéressantes et potentiellement révolutionnaires pour l’avenir de la technologie.


Des physiciens de l’Université de Montréal travaillent depuis 2012 avec leur collègue indien Urjit Yajnik sur la question de savoir quel champ gravitationnel une particule massive crée dans un état quantique de superposition spatialement non locale. Selon leurs résultats publiés dans la revue « Lettres d’examen physique », le champ gravitationnel semble ne provenir que d’un seul endroit, au vu de la position moyenne de la particule massive, même si celle-ci est présente en deux endroits simultanés. Les scientifiques doivent encore vérifier expérimentalement leurs calculs théoriques, mais considèrent que les résultats pourraient être spectaculaires. Pour l’heure, une superposition non locale d’un condensat de Bose-Einstein permettrait de créer des champs gravitationnels mesurables.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.