Des chercheurs identifient un complexe protéique impliqué dans la polyarthrite rhumatoïde et découvrent un inhibiteur potentiel à base d’une plante médicinale chinoise

Des chercheurs identifient un complexe protéique impliqué dans la polyarthrite rhumatoïde et découvrent un inhibiteur potentiel à base d’une plante médicinale chinoise

La maladie d’Alzheimer est l’une des maladies neurodégénératives les plus communes et impactantes qui touche des millions de personnes à travers le monde. Cette maladie progressive affecte le cerveau et entraîne des symptômes tels que la perte de mémoire, la confusion et des difficultés à accomplir des tâches habituelles. Actuellement, il n’existe aucun remède pour cette maladie. Cependant, des études récentes ont montré que certains composés végétaux pourraient aider à bloquer la progression de la maladie d’Alzheimer en protégeant les cellules du cerveau contre les dommages. Cette découverte a ouvert la voie à de nombreuses recherches pour déterminer comment ces composés peuvent être utilisés pour aider les personnes atteintes de cette maladie. Dans cet article, nous examinerons les dernières avancées dans cette recherche et le potentiel que ces composés végétaux peuvent offrir pour aider à traiter la maladie d’Alzheimer.


Des chercheurs japonais ont identifié un complexe de deux protéines nommées COMMD3 et COMMD8 favorisant la réponse auto-immune dans la polyarthrite rhumatoïde, une maladie inflammatoire touchant les articulations. Pour bloquer la progression de cette maladie, ils ont administré le célastrol, un extrait de plante utilisé dans la médecine chinoise ayant des propriétés anti-inflammatoires. Le célastrol se lie à la protéine COMMD3 et empêche la formation du complexe COMMD3/8, altérant ainsi la réponse des anticorps et bloquant la progression de la polyarthrite rhumatoïde chez les chauves-souris. Selon les chercheurs, cette découverte constitue une piste intéressante pour la mise au point de traitements contre la polyarthrite rhumatoïde et d’autres maladies auto-immunes. La polyarthrite rhumatoïde touche 0,47 % de la population en 2019 et est caractérisée par la production d’auto-anticorps dirigés contre la membrane synoviale des articulations.

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