Le monde du cinéma français est secoué par un scandale impliquant la réalisatrice Maïwenn Le Besco. Cette dernière est accusée de violences par le journaliste Edwy Plenel. Les faits se seraient déroulés dans un restaurant parisien en février dernier. Cette affaire met en évidence les violences de genre qui continuent à se produire dans tous les milieux professionnels et l’importance de continuer à les dénoncer pour mettre fin à cette inacceptable réalité. Dans cet article, nous allons examiner les détails de cette affaire et les réactions qu’elle a suscitées, ainsi que les implications plus larges de cette accusation dans l’industrie cinématographique.
Le cofondateur du journal en ligne Mediapart, Edwy Plenel, a déposé une plainte contre la comédienne et réalisatrice Maïwenn Le Besco pour agression dans un restaurant à Paris fin février. Plenel a déclaré que Le Besco, qui était assise seule à une autre table, l’a frappé violemment aux cheveux, l’a renversé en arrière et a esquissé un crachat sur son visage. Bien que l’agression n’ait pas entraîné d’incapacité de travail, Plenel a déposé une plainte pour violences, qui a été transmise à l’officier du ministère public.
Plenel a suggéré que les articles de Mediapart sur les soupçons de viol visant Luc Besson, l’ancien compagnon et père d’un enfant de Le Besco, pourraient avoir motivé son geste. Besson a été accusé de viol par l’actrice Sand Van Roy, mais il a bénéficié d’un non-lieu confirmé en appel. Le Besco a déposé une plainte pour viol auprès de la justice belge, qui doit examiner sa recevabilité.
Bien que l’agression n’ait pas causé de dommages physiques, elle a laissé Plenel “très traumatisé par la haine” manifestée et attentatoire sur le plan moral et psychique. L’avocat de Plenel a déclaré qu’il ne pouvait y avoir d’impunité, même pour un tel acte, et que l’acte était unique mais n’en était pas moins violent et traumatisant. L’avocate de Le Besco a refusé de commenter la plainte.
