Des résidences pour aînés de Montréal ont été privées d’électricité pendant plus de quatre jours en raison du non-enregistrement de ces établissements sur les listes de la Sécurité publique. Même si les hôpitaux, les CHSLD et les résidences pour aînés devaient être reconnectés en priorité, certaines RPA n’étaient pas enregistrées en tant que telles. Des proches de résidents ont dénoncé une gestion “inacceptable”. Hydro-Québec entend remédier à la situation et réviser ses procédures à la suite de cet incident. Si la tendance se maintient, la société d’État sera en mesure de redonner le courant à 95% de ses clients avant lundi comme promis.

Les pannes électriques sont des événements imprévisibles qui peuvent survenir à tout moment et causer des désagréments considérables. Au Québec, ces coupures de courant sont malheureusement fréquentes, particulièrement durant les saisons hivernales. Malgré les mesures prises pour minimiser les impacts de ces pannes, de nombreux citoyens se retrouvent souvent dans le noir, sans électricité ni chauffage. Dans ce contexte, les aînés considérés comme une population vulnérable sont en première ligne et censés être priorisés en cas de besoin. Pourtant, force est de constater qu’ils ont souvent dû patienter pendant de longues heures dans des conditions difficiles. Dans cet article, nous allons nous intéresser aux raisons de ces pannes électriques au Québec, à leur impact sur la population et plus particulièrement sur les aînés, ainsi qu’aux solutions envisageables pour limiter ces incidents.


Des résidences pour personnes âgées de Montréal ont été privées d’électricité pendant plus de quatre jours, car elles ne figuraient pas sur les listes de la Sécurité publique. Les hôpitaux, les CHSLD et les résidences pour aînés devaient pourtant être reconnectés en priorité. Hydro-Québec a admis que certaines RPA n’étaient pas enregistrées en tant que telles sur les listes de leur Organisation régionale de la sécurité civile et a indiqué entendre apporter des correctifs. Des proches de résidants ont dénoncé une gestion « inacceptable ». Pendant la panne, une résidante atteinte de la maladie d’Alzheimer a été « restée dans l’unité prothétique sans chauffage et sans lumière pendant tout ce temps ». Le président de la Société de gestion Cogir, Frédéric Soucy, a défendu la gestion de l’entreprise de la panne au Manoir Outremont. L’entreprise était bel et bien dotée d’une génératrice au diesel qui permettait d’alimenter les lumières des couloirs, certains éléments de la cuisine de l’établissement et un ascenseur d’urgence, dit-il. Les résidants du Manoir Royal Saint-Eustache, une autre RPA gérée par Cogir, ont aussi dû attendre jusqu’à samedi avant de retrouver l’électricité, tandis que d’autres établissements de l’entreprise ont pu être reconnectés plus tôt. Si la tendance se maintient, Hydro-Québec sera en mesure de redonner le courant à 95 % de ses clients avant lundi comme promis.