Le Parlement suisse convoque une session extraordinaire pour discuter du rachat de Credit Suisse par UBS, approuvé avec le soutien du Conseil fédéral et de la Banque nationale suisse pour un montant de 109 milliards de francs. Les députés et sénateurs souhaitent avoir leur mot à dire sur une question aussi importante, bien que formellement ils ne puissent empêcher le rachat. Ils ont déposé dix postulats pour examiner les failles ayant conduit à la chute de Credit Suisse, notamment la réglementation “too big to fail”, les fonds propres, les bonus et la responsabilité des dirigeants. Les élus cherchent également à déterminer si le rachat ne pose pas de problèmes de concurrence, et si les dirigeants passés et présents peuvent être tenus responsables. Bien que les pouvoirs du Parlement soient limités sur cette question, la législation future pourrait pallier ces graves défaillances. Le Conseil fédéral s’engage à rendre un rapport dans un délai d’un an, mais l’institution d’une commission d’enquête parlementaire ne figure pas à l’ordre du jour de cette session extraordinaire.

Le Parlement suisse convoque une session extraordinaire pour discuter du rachat de Credit Suisse par UBS, approuvé avec le soutien du Conseil fédéral et de la Banque nationale suisse pour un montant de 109 milliards de francs. Les députés et sénateurs souhaitent avoir leur mot à dire sur une question aussi importante, bien que formellement ils ne puissent empêcher le rachat. Ils ont déposé dix postulats pour examiner les failles ayant conduit à la chute de Credit Suisse, notamment la réglementation “too big to fail”, les fonds propres, les bonus et la responsabilité des dirigeants. Les élus cherchent également à déterminer si le rachat ne pose pas de problèmes de concurrence, et si les dirigeants passés et présents peuvent être tenus responsables. Bien que les pouvoirs du Parlement soient limités sur cette question, la législation future pourrait pallier ces graves défaillances. Le Conseil fédéral s’engage à rendre un rapport dans un délai d’un an, mais l’institution d’une commission d’enquête parlementaire ne figure pas à l’ordre du jour de cette session extraordinaire.

Alain Berset, le ministre de l’Intérieur suisse, est actuellement au cœur d’une polémique concernant ses propos sur la disparition de Credit Suisse. Ses dernières déclarations ont en effet suscité l’ire de certains politiques et économistes, qui ont vivement critiqué sa vision de l’avenir économique de la Suisse. Mais qu’en est-il réellement ? Dans cet article, nous allons revenir sur les différentes prises de position d’Alain Berset, afin de comprendre les enjeux qui se cachent derrière ses propos.


Le Parlement suisse a convoqué une session extraordinaire pour discuter du rachat de Credit Suisse par UBS et la garantie de l’État pour un montant de 109 milliards de francs. Bien que les Chambres fédérales n’aient pas la possibilité de s’opposer formellement au rachat, elles peuvent introduire des conditions-cadres à l’utilisation des crédits. Le Conseil fédéral devra rendre un rapport dans un délai d’un an, qui examinera notamment les failles ayant mené à la chute de Credit Suisse, en se concentrant sur le taux de fonds propres, l’idée d’une séparation des activités suisses et internationales, les bonus, le renforcement de l’autorité de supervision des marchés financiers (FINMA) ou des règles plus strictes en matière de responsabilité. Les responsabilités des dirigeants anciens et actuels devront être analysées au regard d’une possible action en justice. L’institution d’une commission d’enquête parlementaire n’est pas au programme de cette session.

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