Jens Weidmann enseignera à l’école de Francfort à l’avenir

Jens Weidmann enseignera à l’école de Francfort à l’avenir
Jens Weidman

En tant que membre du Conseil des gouverneurs, il a toujours prôné une séparation stricte de la politique budgétaire et monétaire.

(Photo : Reuters)

Francfort Jens Weidmann devient professeur à l’école de Francfort. Son poste est conçu pour 20%, selon un communiqué de l’université privée. Son domaine de responsabilité : la politique pratique de la banque centrale.

Weidmann a été président de la Deutsche Bundesbank de 2011 à 2021. Dans son nouveau poste, il rencontrera Emanuel Mönch, qui dirigeait le centre de recherche de la Bundesbank. Falko Fecht, l’actuel directeur de ce centre, est associé à l’École de Francfort en tant que professeur invité. Weidmann était auparavant membre du conseil d’administration de l’université.

Il a déjà été annoncé que Weidmann prendra la tête du conseil de surveillance de la Commerzbank fin mai, succédant à Helmut Gottschalk. Il a également assumé une fonction de contrôle dans le cadre du Fonds monétaire international (FMI).

L’ancien patron de la Bundesbank, né à Solingen en 1968 et scolarisé à Backnang, peut se prévaloir d’une longue carrière. De 1997 à 1999, il a travaillé au FMI à Washington, après quoi il est devenu secrétaire général du Conseil des experts, les soi-disant Economic Wise Men. En 2004, Weidmann est d’abord devenu chef de département à la Bundesbank et peu après chef du département central de l’économie. De 2006 à 2011, il a travaillé sous Angela Merkel à la Chancellerie fédérale, d’où il est ensuite retourné à la Bundesbank.

Weidmann est considéré comme le représentant d’une politique monétaire plutôt restrictive. Mais surtout, il a prôné à plusieurs reprises une séparation stricte de la politique financière et monétaire.

À la tête de la Bundesbank, il a été membre du Conseil de la Banque centrale européenne (BCE), où sa ligne a été à plusieurs reprises controversée. Des conflits éclatent surtout avec l’ancien patron de la BCE, Mario Draghi.

Lors de son départ en 2021, il a cité des “raisons personnelles” comme déterminantes. Mais ce n’est un secret pour personne qu’il n’était pas d’accord avec l’opinion majoritaire au sein du Conseil et que ses premiers avertissements d’inflation croissante n’ont pas été bien accueillis.

Plus: Y aura-t-il bientôt à nouveau un patron allemand du FMI ?

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