La Suisse prévoit de débloquer 1,5 milliard de francs pour l’Ukraine.

Récemment, la Suisse a annoncé son intention de débloquer 1,5 milliard de francs suisses pour soutenir l’Ukraine. Cette décision, qui vise à renforcer les liens entre les deux pays, est une étape importante dans les relations internationales de la Suisse. Dans cet article, nous explorerons les raisons derrière cette décision, les projets prévus pour l’utilisation de ces fonds, ainsi que l’impact potentiel sur les relations diplomatiques entre la Suisse et l’Ukraine.


L’inflation aux États-Unis est en baisse, atteignant 5% sur un an en mars, son plus bas niveau depuis près de deux ans. Cependant, elle reste loin de l’objectif de la Réserve fédérale (Fed). Les prix à la consommation ont ainsi atteint leur plus bas niveau depuis mai 2021, tandis qu’en février, ils avaient encore augmenté de 6% sur douze mois. Les analystes s’attendaient à une hausse de l’inflation de 5,1% en mars, mais elle s’est établie à +0,1% sur un mois, contre +0,2% prévu, et après +0,4% en février. La baisse des prix de l’énergie (-3,5% sur le mois et -6,4% sur un an) a favorisé la baisse de l’inflation générale.

L’inflation dite sous-jacente, qui exclut les secteurs volatils comme l’alimentation ou l’énergie, a également ralenti légèrement en mars, passant de +0,5% en février à +0,4% sur un mois. Toutefois, sur un an, elle reste élevée à 5,6%, contre 5,5% le mois précédent. Cet écart est loin de l’objectif de 2% d’inflation sous-jacente de la banque centrale américaine (Fed), qui a relevé ses taux d’intérêt neuf fois d’affilée ces derniers temps.

En mars, les loyers et les prix des logements ont continué d’augmenter nettement (+0,6% sur un mois), de même que les transports (+1,4%). Cependant, il y a des signes encourageants, et avec une inflation sous-jacente toujours élevée, la Fed poursuivra très probablement ses tours de vis avec une autre hausse de taux de 25 points de base lors de sa prochaine réunion monétaire, prévue les 2 et 3 mai, a commenté Paul Ashworth, économiste pour Capital Economics.

Il convient de noter que Wall Street a ouvert en hausse mercredi, saluant ce ralentissement de l’inflation. L’indice Dow Jones a gagné 0,49%, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 0,61%. Si la Fed continue d’augmenter ses taux au jour le jour de 25 points de base, ils devraient s’établir entre 5% et 5,25%.

La Fed privilégie une autre mesure de l’inflation, l’indice PCE, qui, avec un taux généralement plus faible que le CPI, s’est établi à 5% en février sur un an, contre 5,3% le mois précédent. Pour le mois de mars, cet indice sera publié le 28 avril, juste avant la prochaine réunion de la Fed.

La décision de la banque centrale sera également influencée par les conséquences de la mini-panique bancaire qui a conduit début mars à trois faillites de banques régionales américaines. La Fed cherche à évaluer si ces déconvenues ont commencé à assécher l’octroi de crédits, ce qui pourrait être synonyme d’un relèvement des taux supplémentaire. Moins de crédits accordés conduirait à une réduction de la consommation, ce qui ralentirait l’inflation, comme le font les hausses de taux.

Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), estime que les turbulences dans le secteur financier devraient avoir des conséquences “assez limitées” sur la croissance, a-t-il indiqué à l’AFP mardi lors des réunions de printemps de l’institution à Washington.

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