L’économie marocaine est en plein essor et l’industrie du pays connaît un développement considérable ces dernières années. Le Maroc s’est positionné comme l’un des leaders économiques de la région, grâce à sa stabilité politique, à sa diversification économique et à sa stratégie d’investissement à long terme. L’industrie marocaine a ainsi réussi à se moderniser et à s’adapter aux exigences du marché international, ce qui a permis de renforcer la compétitivité du pays sur la scène mondiale. Dans cet article, nous examinons les facteurs clés qui ont contribué au développement de l’industrie marocaine et les tendances à venir qui permettront de consolider cette croissance durablement.
La Journée de l’industrie marocaine a été organisée à Casablanca pour souligner l’évolution industrielle et économique du pays sous la direction du roi Mohammed VI. Karim Cheikh, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales, a déclaré que l’industrie marocaine connaît un développement considérable, notamment dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du textile, de l’agro-industrie et d’autres industries. La conférence a permis aux différentes fédérations industrielles de la CGEM de discuter de questions transversales telles que la compétitivité, le capital humain et les investissements.
En ce qui concerne le secteur aéronautique et spatial, plus de 140 entreprises opèrent dans le secteur et il y a eu une croissance de plus de 20 % par an au cours des 20 dernières années. Bien que la pandémie ait ralenti le rythme de développement, les chiffres de 2022 ont dépassé ceux de 2019, avec plus de 2 milliards d’euros d’exportations. Le secteur vise à se préparer aux nouvelles technologies, notamment la propulsion à l’hydrogène et la propulsion électrique, pour atteindre l’objectif d’un avion vert et décarboné d’ici 2050.
En termes de formation, le secteur a son propre institut depuis 2011 pour répondre aux besoins de l’industrie et former des techniciens supérieurs et des ingénieurs. Des accords ont été conclus avec des universités et des écoles d’ingénieurs pour former 100 000 ingénieurs et techniciens supérieurs en fonction des besoins de l’industrie. Les étudiants des universités peuvent donc déployer les méthodes demandées par l’industrie.
