Les agences de notation sous-estiment les contextes africains : pertes financières pour le continent, selon le PNUD.

Les agences de notation sous-estiment les contextes africains : pertes financières pour le continent, selon le PNUD.

La notation financière est devenue un élément essentiel pour les investisseurs cherchant à placer leur argent sur les marchés émergents. Cependant, les agences de notation ont souvent été critiquées pour leur manque de transparence et leur partialité envers les pays émergents. Selon une étude récente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les méthodes actuelles des agences de notation pourraient priver l’Afrique de 74 milliards de dollars de ressources potentielles. Dans cet article, nous explorerons les problèmes entourant la notation financière en Afrique et les répercussions sur le développement économique de la région.


Les agences de notation sous-évaluent souvent l’Afrique, ce qui lui fait perdre des opportunités de financement de l’ordre de 74 milliards de dollars, selon un rapport du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). Les méthodes d’évaluation actuelles, basées sur des algorithmes macroéconomiques, ne prennent pas suffisamment en compte les contextes locaux. De plus, les analystes des agences de notation manquent souvent de précision dans leurs évaluations du risque. Le rapport souligne également que certains pays africains ne sont pas en mesure de fournir les données statistiques nécessaires pour évaluer leur crédibilité. Le PNUD propose de renforcer les capacités des agences de notation africaines existantes, comme GCR Ratings au Sénégal et Bloomfield en Côte d’Ivoire, et de créer une agence africaine de notation. Les pertes d’opportunité constatées par le rapport représentent le double de l’aide publique au développement accordée par les pays du Comité d’aide au développement (CAD), selon l’OCDE.

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