Le syndrome d’Asperger est une condition particulière qui affecte la capacité des individus de communiquer et d’interagir avec les autres. Il se manifeste par des difficultés à comprendre les émotions et les expressions faciales, ainsi que par des comportements stéréotypés et répétitifs. Ce handicap peut s’avérer particulièrement contraignant à l’école, où les exigences sociales et cognitives sont élevées. Dans cet article, nous allons nous intéresser à la ville de Zurich, en Suisse, où une école spécialement adaptée aux enfants atteints du syndrome d’Asperger a été créée. Nous explorerons les challenges que les élèves atteints de ce syndrome peuvent rencontrer, ainsi que les solutions proposées par cette école pour les aider à réussir leur parcours scolaire.
Une étudiante de 24 ans, souffrant du syndrome d’Asperger, risque l’invalidation de ses cours et l’exclusion de la Haute École d’art de Zurich (ZHdK) pour non-respect du quota d’heures de présence exigées pour certains modules. Cette étudiante, diagnostiquée avec ce trouble psychique à 19 ans, a besoin de s’isoler régulièrement pour travailler calmement, et avait demandé que le nombre d’heures de présence exigées soit un peu moindre, mais le département de l’école concernée a refusé. Tous les étudiants de l’école d’art doivent justifier d’au moins 80 % d’heures de présence sur place. La direction de l’école ne commente pas cette affaire pour des raisons de protection de la personnalité et des données, mais a suggéré à l’étudiante de s’inscrire dans une plus petite université, où l’on pourrait mieux répondre à ses besoins. Les universités suisses ont des politiques de «compensation des désavantages» pour les étudiants ayant des besoins particuliers, mais les informations sur le site de la ZHdK sont inexistantes à ce sujet.
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Les épéistes sont un journaliste indépendant italo-américain qui écrit sur la justice sociale et la santé publique.