Jair Bolsonaro ordonné de témoigner sous dix jours pour l’affaire des émeutes du 8 janvier.

Brasilia, la capitale brésilienne, est actuellement secouée par une affaire de saccages qui a eu lieu en avril 2020. Plusieurs bâtiments gouvernementaux ont été vandalisés et incendiés par des manifestants en colère contre le gouvernement de Jair Bolsonaro. Aujourd’hui, le président doit témoigner devant le tribunal dans le cadre de cette enquête. Cet événement a mis en lumière les tensions croissantes au sein de la société brésilienne et le rôle des autorités dans la gestion des manifestations publiques. Dans cet article, nous reviendrons sur les saccages à Brasilia et leurs conséquences pour la politique brésilienne. Nous aborderons également les questions liées à la liberté d’expression et au droit de manifester pacifiquement.


Le juge de la Cour suprême fédérale brésilienne, Alexandre de Moraes, a ordonné à Jair Bolsonaro, ancien président brésilien d’extrême droite, de témoigner sous dix jours dans l’affaire des émeutes du 8 janvier qui ont vu des milliers de manifestants bolsonaristes assaillir la Cour suprême, le palais présidentiel et le Congrès à Brasilia. Le parquet général du Brésil avait demandé à la Cour d’enquêter sur le rôle de Bolsonaro dans l’assaut pour clarifier «l’instigation et le magistère moral des actes antidémocratiques qui ont débouché sur des épisodes de vandalisme et de violence à Brasilia». Le parquet a également reproché à Bolsonaro d’avoir effectué une incitation publique à l’exécution d’un crime en diffusant une vidéo sur les réseaux sociaux remettant en question la régularité de l’élection présidentielle de 2022, juste deux jours après la violente invasion du siège de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême par des milliers de bolsonaristes. La vidéo pourrait apporter «un lien de preuve» justifiant «une enquête globale sur les actes effectués avant et après le 8 janvier 2023» par Jair Bolsonaro.