La chef de cabinet de Trudeau ne clarifie pas le financement lié à l’ingérence chinoise.

L’Ingérence chinoise continue d’être un sujet de préoccupation pour le Canada, en particulier pour le gouvernement Trudeau. Alors que les relations entre les deux pays sont tendues depuis plusieurs années, la cheffe de cabinet de Trudeau a récemment maintenu le flou sur le financement lié à cette ingérence. Dans cet article, nous reviendrons sur les derniers développements de ce dossier brûlant, en explorant les raisons de ces préoccupations ainsi que les implications potentielles pour le Canada.


Le témoignage très attendu de Katie Telford, la plus proche collaboratrice de Justin Trudeau, sur l’ingérence étrangère dans les élections n’a pas permis de dissiper le scandale qui continue de ternir le gouvernement.

Luc Berthold, député conservateur de Mégantic-L’Érable, a déclaré à la fin de l’interrogatoire soporifique au Comité de la procédure et des affaires de la Chambre que “Les réponses ne sont nettement pas à la hauteur de ce que les Canadiens méritent”. La question centrale de la convocation de la cheffe de cabinet de Justin Trudeau était simple : “Que savait le premier ministre et quand l’a-t-il su ?”. Mais Mme Telford n’a pas répondu clairement.

Katie Telford a déclaré que le premier ministre lisait tous les rapports des renseignements qui lui étaient adressés et qu’aucune information ne lui était cachée. Cependant, elle n’a pas précisé quand Trudeau avait été informé pour la première fois de malversations présumées pendant la campagne électorale de 2019 et les suivantes.

La question de l’implication alléguée du consulat chinois dans le financement de candidats par un “large réseau de financement clandestin” lors de la campagne de 2019 a été l’un des points clefs de l’interrogatoire. Global News a indiqué en mars l’existence de deux notes de breffages au sujet d’un réseau clandestin de financement visant à soutenir l’élection de onze candidats amis du régime chinois.

L’opposition estime que Katie Telford est la mieux placée pour éclairer le public sur la question du financement politique car elle est fidèle à Justin Trudeau depuis la première heure et a travaillé pour ses campagnes électorales depuis 2012. Mais son témoignage n’a pas convaincu les partis politiques et ils estiment que seule une enquête publique indépendante pourrait ramener la confiance de la population envers les institutions démocratiques.

Pour Christine Normandin, leader parlementaire adjointe du Bloc, il s’agit de “redonner confiance à la population envers nos institutions démocratiques, parce que là on a vraiment l’impression que c’est géré à l’interne par le premier ministre d’une façon qui peut être ultimement au profit du Parti libéral”.

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