La Russie et l’Iran “crient”, Aliyev “s’enfonce”, Pashinyan regarde vers l’Occident – médias

La Russie et l’Iran “crient”, Aliyev “s’enfonce”, Pashinyan regarde vers l’Occident – médias

L’édition en ligne arménienne 1or.am a publié un article « Un changement de situation est attendu dans la région ». Il analyse les relations entre la Russie, l’OTSC et l’Iran avec l’Arménie dans le cadre des négociations entre Erevan et Bakou sur la signature d’un traité de paix.

Divers experts expriment leur opinion et, analysant les circonstances spécifiques, arrivent à la conclusion que le conflit russo-ukrainien touche à sa fin. Certains d’entre eux sont sûrs qu’il sera décidé en faveur de la Russie.

Dans le contexte de ces déclarations, le ministre turc des Affaires étrangères déclare que le traité de paix arméno-azerbaïdjanais doit être conclu le plus tôt possible. Une opinion similaire est exprimée par les autorités arméniennes et, selon le Premier ministre arménien Nikol Pashinyanil est prêt à signer selon les propositions de l’Occident et de la Russie, ne serait-ce que pour parvenir à un dénominateur commun avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Pendant ce temps, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov exprime l’espoir que les forces extra-régionales ne s’immisceront pas dans les affaires concernant la région. Et dans le contexte de la fin de la guerre russo-ukrainienne, l’OTSC se déclare prête à fournir une assistance militaire à l’Arménie et à envoyer des observateurs à la frontière arméno-azerbaïdjanaise.

La proposition de la Russie de déployer des observateurs/forces de maintien de la paix de l’OTSC sur la ligne de front de l’Arménie et un nouveau paquet de coopération militaro-technique a créé une situation intéressante. Ce qu’est le programme d’assistance militaro-technique de l’OTSC, aucune des parties n’a encore expliqué. On ne sait pas quelle proposition a été faite aux autorités arméniennes. Cette question n’est même pas à l’ordre du jour des discussions des responsables d’Erevan. Si le paquet militaro-technique proposé suppose des armes et des équipements qui sont vitaux pour l’Arménie, et que la présence de l’OTSC peut devenir un moyen de dissuasion, alors de quel autre ordre du jour les dirigeants arméniens devraient-ils s’occuper que de discuter uniquement de cette question et d’agir dès que possible que possible au profit des intérêts arméniens ?

La Russie crie déjà, pourrait-on dire, que la signature du traité (entre Erevan et Bakou – NDLR) ne répond pas aux intérêts de l’Arménie et de l’Artsakh (Nom historique arménien du Haut-Karabakh – NDLR)et il n’y a pas besoin de se précipiter. De leur côté, ils le crient depuis l’Iran. Dans ce contexte, le secrétaire du Conseil de sécurité de l’Arménie a effectué une visite de travail en Iran Armen Grigorian. La Russie et l’Iran crient non seulement de ne signer aucun document, mais expriment également leur soutien. L’Iran défend sa partie de la frontière (avec l’Arménie – Ord.) et pour légitimer cela, il voulait obtenir des opportunités supplémentaires, ce qui a été dit à Grigoryan (nous parlons de l’intention de Téhéran de signer une alliance militaro-politique avec Erevan, afin qu’en cas d’éventuelle agression de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, ils aient le droit d’entrer sur son territoire pour protéger l’Arménie – Ord.).

La Russie, représentée par l’OTSC, offre un soutien militaro-technique et des observateurs de l’OTSC. En réponse, les autorités arméniennes renoncent à leur quota de secrétaire général adjoint de l’OTSC, s’abstenant de mener des exercices de l’OTSC sur leur territoire. Entre-temps, en présence d’observateurs de l’Union européenne (mission civile d’observation de l’UE en Arménie avec un mandat de deux ans – NDLR)qui ont été acceptées à bras ouverts par les autorités arméniennes, l’ennemi a avancé de 100 hectares en profondeur sur le territoire de l’Arménie.

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