Gilbert F. Houngbo appelle à une action multilatérale pour renforcer la dimension sociale du développement durable et de la croissance économique.

La justice sociale est un concept clé pour promouvoir un monde plus égalitaire, où tous les individus ont une chance égale de prospérer et de se développer. Dans un contexte de défis mondiaux tels que la pauvreté, le chômage, la discrimination et le changement climatique, la justice sociale est plus importante que jamais. Dans cet article, nous examinerons les raisons pour lesquelles l’Organisation internationale du travail (OIT) insiste sur l’importance de la justice sociale pour relever ces défis mondiaux. Nous examinons également les mesures pratiques que nous pouvons tous prendre pour promouvoir la justice sociale dans notre propre vie et dans nos communautés afin de construire un avenir plus juste pour tous.


Le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail, Gilbert F. Houngbo, a appelé à renforcer la dimension sociale du développement durable et de la croissance économique en s’appuyant sur une action multilatérale cohérente, telle que proposée par la Coalition mondiale pour la justice sociale de l’OIT. Il a souligné l’importance de la justice sociale pour surmonter les défis économiques et sociaux mondiaux tels que la pauvreté, la faim, les inégalités et les tensions sociales. Les déclarations au Comité monétaire et financier international et au Comité du développement soulignent la morosité des perspectives économiques, sociales et environnementales mondiales, l’impact de la crise du coût de la vie, la nécessité d’une transition juste vers des économies plus vertes et appellent à un soutien international accru pour parvenir à une protection sociale universelle.

Les déclarations ont souligné l’écart entre la croissance des salaires et celle de la productivité du travail, ainsi que la nécessité d’augmenter les salaires réels pour rattraper l’inflation et s’aligner sur la croissance de la productivité. Les inégalités de revenus et la pauvreté augmenteront si le pouvoir d’achat des salaires les plus bas n’est pas maintenu, ce qui pourrait alimenter de nouveaux troubles sociaux dans le monde entier et compromettre l’objectif de prospérité et de paix pour tous. La reprise post-pandémie pourrait ainsi être compromise.

Gilbert F. Houngbo a appelé à une relance du financement du développement, combinée à une refonte des structures d’incitation des entreprises afin d’encourager les investissements à long terme dans le secteur de l’énergie. Il a également appelé la communauté internationale à « soutenir les stratégies de financement qui peuvent mobiliser des ressources supplémentaires, favoriser une meilleure utilisation des ressources existantes et améliorer la coordination entre les multiples sources de financement nationales et internationales ». Ces actions seraient alignées sur les priorités de l’Accélérateur mondial des Nations Unies pour l’emploi et la protection sociale pour des transitions justes, protégeant les plus pauvres et vulnérables de façon systématique à l’impact des crises multiples et liées.

Enfin, dans une déclaration au Comité pour le développement, le Directeur général de l’OIT a appelé le Groupe de la Banque mondiale à « se positionner fermement » en tant que partenaire clé de l’Accélérateur mondial et à « renforcer son soutien institutionnel dans d’autres domaines qui affectent l’inclusion et la résilience, notamment la capacité des pays à mettre en œuvre les normes du travail ».

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