L’Anopheles stephensi confirmé comme nouveau vecteur du paludisme au Ghana.

Le paludisme, aussi connu sous le nom de malaria, est l’une des maladies les plus mortelles au monde, touchant surtout les populations vulnérables des pays en développement. Les efforts pour lutter contre cette maladie ont jusqu’à présent été entravés par la complexité de son vecteur principal, le moustique Anopheles. Cependant, de nouvelles recherches menées au Ghana ont récemment confirmé qu’un autre type de moustique, Culex mosquito, pourrait également jouer un rôle dans la transmission du paludisme. Cette découverte pourrait bouleverser les techniques de prévention et de traitement actuelles et offrir de nouvelles possibilités pour lutter contre cette maladie mortelle. Dans cet article, nous allons examiner les implications de cette recherche et les défis à venir pour la lutte contre le paludisme dans le monde.


Le Service de santé du Ghana (GHS) a identifié l’Anopheles stephensi comme un nouveau vecteur de la malaria, selon un communiqué publié samedi dernier. Il a précisé que ce moustique unique qui se reproduit dans les étangs, les marais et les sites de reproduction traditionnels des Anopheles survit à des températures élevées pendant la saison sèche lorsque la transmission du paludisme diminue en général. L’OMS affirme que l’Anopheles stephensi est originaire de certaines parties de l’Asie du Sud et de la péninsule arabique et a été détecté dans cinq pays d’Afrique au cours de la dernière décennie. Le GHS a mis en place un groupe de travail pour conseiller et coordonner le contrôle de cette espèce de moustique dans le pays. En outre, l’Administration ghanéenne des aliments et des médicaments a récemment accordé l’approbation du vaccin antipaludique R21 de l’Université d’Oxford pour protéger les enfants âgés de cinq à 36 mois contre cette maladie mortelle.