Une intelligence artificielle permet de déceler l’origine de cancers primitifs inconnus, comme celui de Wilfrid, un formateur en sûreté nucléaire de Cherbourg. Les médecins ont été incapables de trouver la source du mal dans l’organisme du patient, qui souffrait de métastases dans le cerveau et le dos. Le nouvel outil développé par l’Institut Curie a permis de déterminer, en quelques minutes seulement, que le cancer de Wilfrid venait du rein, malgré l’absence de marque du cancer dans cet organe. Cet exemple, présenté au congrès d’oncologie de l’Association américaine de recherche contre le cancer, montre les avancées prometteuses de l’intelligence artificielle dans la lutte contre le cancer, même si son utilisation doit être généralisée pour en profiter au plus grand nombre.

De nos jours, grâce à l’évolution de la technologie, l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans le domaine médical. Elle permet notamment une meilleure détection des maladies, notamment celles qui sont difficiles à identifier. C’est le cas de Wilfrid, un patient atteint d’un cancer léger et indécelable par les outils traditionnels. C’est à travers l’utilisation de l’intelligence artificielle que les médecins ont pu identifier la maladie et proposer un traitement adéquat. Cette technologie révolutionnaire est en train de changer les méthodes de diagnostic et de traitement médical, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour la santé humaine. Dans cet article, nous explorerons le cas de Wilfrid et comment l’intelligence artificielle a permis de sauver sa vie.


Wilfrid, un formateur en sûreté nucléaire de 51 ans, a découvert grâce à l’intelligence artificielle l’origine de son cancer, qui s’était propagé dans ses organes sans que les médecins puissent trouver son point de départ, une situation appelée « cancer primitif inconnu » touchant environ 7 000 personnes par an. Développé par l’Institut Curie, un algorithme a été entraîné à partir d’une base de données de 20 000 profils ARN de tumeurs de différents types et est capable de fournir une description d’un cancer en quelques minutes avec une précision de plus de 98 % dans la plupart des cas. Mais la vrai question était, est-ce que l’algorithme pourra trouver quelque chose qu’il ne connaît pas ? Ce fut le cas pour Wilfrid pour qui l’IA a déduit à 90 % que le cancer venait du rein, un organe qui était demeuré indemne lors d’une précédente exploration. En utilisant un traitement ciblé spécifiquement sur l’organe, il reçoit de la chimiothérapie qui le fatigue énormément, mais le tient debout. Sur les 150 patients interrogés jusqu’à présent, l’ordinateur a pu donner une réponse pour 60 % d’entre eux et ceux pour qui l’ordinateur a pu fournir son diagnostic sont encore en vie dix mois plus tard et près de trois fois la médiane auparavant observée.