Comprendre les mécanismes cérébraux de la peur grâce aux avancées technologiques en neurosciences. Les recherches sur la peur chez les animaux utilisent souvent le conditionnement de la peur ou de Pavlov, qui identifie les réponses défensives suscitées par une menace plutôt que le sentiment de peur consciente. Différents circuits cérébraux sont impliqués dans les réponses de peur, notamment l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal. Les chercheurs explorent également la régulation et le contrôle des réponses émotionnelles et comportementales, notamment l’extinction de la peur, qui est cruciale pour récupérer des troubles anxieux et traumatiques. Des techniques telles que la chémogénétique permettent aux chercheurs d’activer ou de désactiver précisément des populations spécifiques de neurones, ce qui aide à comprendre l’implication des différents types de neurones dans les circuits cérébraux. Une équipe de chercheurs de l’École Normale Supérieure de Paris a identifié une nouvelle région cérébrale impliquée dans l’extinction de la peur, le noyau fastigial, qui est une région de recherche récente.

Comprendre les mécanismes cérébraux de la peur grâce aux avancées technologiques en neurosciences. Les recherches sur la peur chez les animaux utilisent souvent le conditionnement de la peur ou de Pavlov, qui identifie les réponses défensives suscitées par une menace plutôt que le sentiment de peur consciente. Différents circuits cérébraux sont impliqués dans les réponses de peur, notamment l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal. Les chercheurs explorent également la régulation et le contrôle des réponses émotionnelles et comportementales, notamment l’extinction de la peur, qui est cruciale pour récupérer des troubles anxieux et traumatiques. Des techniques telles que la chémogénétique permettent aux chercheurs d’activer ou de désactiver précisément des populations spécifiques de neurones, ce qui aide à comprendre l’implication des différents types de neurones dans les circuits cérébraux. Une équipe de chercheurs de l’École Normale Supérieure de Paris a identifié une nouvelle région cérébrale impliquée dans l’extinction de la peur, le noyau fastigial, qui est une région de recherche récente.

Depuis des siècles, les scientifiques cherchent à comprendre les mécanismes de la peur dans notre cerveau. Récemment, une région du cerveau, appelée l’amygdale, a été identifiée comme étant responsable de la gestion des émotions. Cette découverte a suscité un grand intérêt dans la communauté scientifique, car elle ouvre la voie à de nouvelles possibilités de traitement pour les troubles anxieux et les phobies. Mais, cette région du cerveau peut-elle réellement manipuler nos peurs ? Cet article explore cette question en examinant les dernières avancées dans la recherche sur l’amygdale.


Les avancées technologiques en neurosciences permettent aujourd’hui de mieux comprendre comment le cerveau crée des états de peur et de défense. Différents circuits cérébraux sont impliqués dans les réponses de peur, chacun pour différentes composantes. Par exemple, l’amygdale joue un rôle prépondérant dans la perception des menaces, tandis que l’hippocampe stocke les détails de la rencontre avec la menace. Le cortex préfrontal, impliqué dans la prise de décision, la planification et la résolution de problèmes, est responsable de la régulation et du contrôle des réponses émotionnelles et comportementales. Des techniques d’identification et de manipulation de zones spécifiques du cerveau d’organismes vivants ont permis la découverte de nouvelles zones du cerveau impliquées dans les processus cognitifs liés à la peur, ainsi que l’identification de mécanismes à l’échelle des neurones qui régissent notre « mémoire de la peur », c’est-à-dire le fait de se souvenir d’événements liés à la peur qui se sont produits dans le passé. Par ailleurs, les chercheurs se concentrent sur la façon dont nous régulons nos souvenirs de peur, car l’extinction de ces souvenirs de peur est cruciale pour récupérer de troubles anxieux ou traumatiques. Également connue sous le nom d’« extinction de la peur », cette forme d’apprentissage (ou de désapprentissage) repose principalement sur le cortex préfrontal, qui contrôle les réponses émotionnelles et comportementales. Dans une étude récente, une nouvelle région cérébrale reliée au cortex préfrontal, le « noyau fastigial », a été identifiée chez des souris, et montré que cette connexion est impliquée dans l’extinction de la peur. Les chercheurs ont entraîné des souris dans une tâche de conditionnement de peur de type pavlovien, et ont observé que lorsque les chercheurs ont inhibé les neurones du cortex préfrontal qui communiquent avec le noyau fastigial, ces souris ont continué à s’immobiliser plus longtemps que les autres souris. Cela suggère que le noyau fastigial est impliqué dans le processus d’extinction de la peur.

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