Comment développer l’Afrique : propositions et programme pour un développement durable

Comment développer l’Afrique : propositions et programme pour un développement durable

Pour beaucoup d’Africains, je voudrais rappeler une seule chose : les pays n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts. Je vous encourage à doter les universités scientifiques de laboratoires de recherche bien équipés, à créer des emplois pour la jeunesse, des usines et des ambulances pour les hôpitaux africains au Mali, au Tchad, en Tunisie, au Gabon, en Érythrée, en Zambie et en Eswatini. Nous devons transformer les paysans en agriculteurs, moderniser l’agriculture et créer des usines de fabrication de matériel agricole et non des usines de montage, en Sierra Leone, au Bénin, en Ouganda, au Soudan, au Botswana, aux Comores, au Sahara occidental, en Algérie, au Maroc, en Égypte, au Congo et au Mali.

L’agriculture est un secteur primordial dans tout développement. Personne ne peut développer le secteur tertiaire sans développer le secteur primaire qui est l’agriculture. Nous ne pouvons plus continuer à faire de l’agriculture artisanale ni exporter des équipements agricoles coûteux alors que nous avons 60 % des terres cultivables en Afrique. Nous avons besoin d’une compagnie aérienne pour desservir les pays africains ainsi que des compagnies dans chaque pays africain pour pouvoir écouler les produits agricoles qui pourrissent en mer en raison de la longue distance.

Pour les ressources du continent, il faut lutter pour obtenir 60 % des contrats miniers, gaziers et pétroliers car ces ressources ne se trouvent nulle part ailleurs. Nous disposons de pétrole dans de nombreuses régions africaines, il faut lutter pour avoir des centrales pétrolières et créer des emplois pour la jeunesse et de l’énergie en Afrique. Nous sommes devenus une zone de recyclage pour les vieux véhicules qui encombrent et décorent les rues, alors qu’il est possible de créer des usines de recyclage des vieilles voitures et des usines de voitures de transport en commun pour être autonomes en matière de locomotion et créer des emplois pour la jeunesse africaine.

Il nous faut, dans tous les pays africains, des usines de transformation des produits halieutiques, cosmétiques, des fermes agricoles et des fermes pour les animaux. Il nous faut des usines de modernisation des outils de pêche et des usines de bateaux de pêche en Somalie, aux Seychelles, en Guinée équatoriale, au Togo, au Niger et en Égypte. Pour les zones rurales, la notion d’autoroute rurale construite à base de pavés est plus pratique que la notion de pistes rurales qui sont non fonctionnelles durant la saison des pluies. Il ne faut pas oublier les usines de traitement d’eau potable dans toutes les villes africaines.

Nos rues sont sales, il nous faut des usines de recyclage des ordures ménagères dans toutes les villes africaines pour créer des emplois pour la jeunesse. Il nous faut des pavés partout pour remplacer le sable qui encombre les rues. On n’oublie pas les usines de navires de transport de marchandises au Zimbabwe, au Soudan du Sud, au Liberia, au Cap-Vert, en République centrafricaine et les usines de bateaux transports en commun au Congo-Kinshasa, en Libye, en Côte d’Ivoire, en Gambie, à l’île Maurice et au Swaziland. Il nous faut des usines de voitures privées au Rwanda, en Angola, en Ghana, en Namibie, au Sénégal et en Djibouti pour être autonomes et créer des emplois pour la jeunesse. Pour que l’Afrique puisse se développer, il faut révolutionner tous les secteurs.

Maintenant, pour appliquer tout ceci dans un pays comme le Sénégal, par exemple, que je connais bien et que je maîtrise par la carte, il faut créer une quinzième région (comme la région de Bakel) et diviser le pays en cinq pôles comptant chacun trois régions : Tambacounda, Kédougou, Bakel, d’un pôle scientifique, une usine d’avion à Tambacounda, des navires de cargaison à Kédougou, des bateaux de pêche à Bakel, des universités purement scientifiques à Kaffrine, Kédougou, Matam, Sédhiou et Louga pour enseigner ces filières, ainsi qu’une université à Tambacounda, Saint-Louis, Louga et Matam, un pôle économique.

Il nous faut une usine d’ambulances à Saint-Louis, une usine de conteneurs pour les navires à Louga, une usine de voitures de transport en commun à Matam, Fatick et Kaffrine, des pôles agricoles, une usine de fabrication de matériel agricole non de montage à Kaolack, une usine de fabrication de produits agricoles à Fatick, une usine de fabrication de produits halieutiques à Kaffrine, Dakar, Thiès et Diourbel, un pôle politique, pour créer des immeubles d’entreprise à Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, un pôle industriel : une usine de fabrication de voitures particulières à Sédhiou, une usine de recyclage des ordures ménagères à Kolda et une usine de recyclage de vieilles voitures à Ziguinchor. Il faut financer les jeunes et les femmes et désenclaver la Casamance.

Si chaque pays africain n’a pas les moyens de financer seul ses propres usines, il doit y avoir une solidarité africaine. Les pays doivent se soutenir mutuellement et financièrement pour la réalisation de ces projets. Pour la réalisation de tout ceci, il faut ramener les Africains de la diaspora qui travaillent dans ces industries et qui ont la connaissance des métiers, leur proposer de bons salaires, créer ces filières dans les dix écoles d’ingénierie et créer les universités purement scientifiques. Attention : si chaque pays africain reproduisait le même modèle, nous raterions notre nouvelle politique de développement.

Le village de Dioghère situé dans la commune de Sansamba, département de Sédhiou, région de Sédhiou, manque d’eau potable, d’électricité, de collège d’enseignement moyen, d’école primaire vieillissante qui manque de clôture, de fermes agricoles villageoises, de moulins et de marchés, bien qu’il dispose d’un grand champ d’exploitation, il connaît des difficultés pour écouler les produits agricoles.

Le village de ma mère s’appelle THIEO, il se situe dans la commune de NOTTO DIOBASS et il manque d’un collège d’enseignement moyen. Les enfants doivent aller à pied à la commune de Diass qui se trouve à des kilomètres. L’école primaire manque de toilettes adéquates. Voici le programme que je propose pour l’Afrique de 2015 à nos jours.

ANNE FRANCOISE MOSSANE MANGA

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.