Treviso Basket, quelle victoire : le retour de Pesaro, le salut est à un pas

Treviso Basket, quelle victoire : le retour de Pesaro, le salut est à un pas

2023-04-19 22:40:00

Il nous fallait une soirée aux couleurs très fortes, une de celles de la série “si tu ne gagnes pas, c’est pas du chou amer, en plus”. Trévise, en apnée depuis un mois, ressurgit et tire le soupir que tout le monde espérait : le salut, non pas mathématique mais au moins virtuel, compte tenu aussi de certains autres résultats, lui accorderons-nous ? Aussi parce qu’au bord du gouffre, et à un moment donné il s’enfonçait vraiment, cette fois le Nutribullet a su s’en sortir grâce à la seule arme efficace dans ces cas là : un si grand caractère, un cœur infini, un courage cela n’appartient notamment pas désormais à un garçon à signer pour la vie : Paulius Sorokas.

Ensuite, bien sûr, il y avait d’autres choses : par exemple, la société primée Banks-Iroegbu a simplement mis 50 tours, par exemple, nous avons vu Jantunen, et pas seulement lui, se jeter littéralement par terre pour ramasser le ballon, nous avons vu le bon lumière pour éclairer le regard d’un groupe qui, hier soir, a vraiment montré qu’il voulait ce salut béni à tout prix. En tout cas, un succès qui a fait taire toute polémique avant le triptyque prohibitif, c’est-à-dire Milan, Bologne et Venise, pour se retrouver désormais avec un esprit un peu plus soulagé : essayons de penser à l’ambiance qui aurait volé si ça avait mal tourné. .

Banks démarre avec 11 de suite en 4’30” et sans fautes, Cheatham avec 6, des rythmes fous, presque comme si tous les deux voulaient secouer la tension naturelle de la soirée. Trévise prend un +10 foudroyant mais peine à le garder si en défense ne ferme jamais dans les corners, là où Gudmunsson frappe aussi, qui remplace Daye (par choix technique). Pourtant, la “garra” est là, même Jantunen fait bouger le score : dans le premier quart-temps, Banks et Iroegbu enchaînent 21 outs de 27 (30 sur 43 à la longue pause) et bien sûr des alternatives seraient nécessaires.Zanelli reçoit un double coup dans le nez et doit sortir (il sera de retour à la 16e minute), Ellis a aussi quelques problèmes et Kravic prend quelques rebonds dans la tête. Il marque 2 dans les 5 premières minutes du deuxième quart-temps, se perdant dans trop de tête-à-tête, il est clair que Pesaro ne peut que remonter : 29-29 ( Tambone à trois) : bref, le vice habituel de faire et défaire la toile patiemment tissée. Les paniers des gros hommes manquent toujours.

L’inexorable dépassement arrive à la 16e minute avec une bombe de Cheatham (15 à la mi-temps, 5/7 sur trois), visiblement dégagée dans l’un des corners : est-il possible que personne n’ait encore compris le schéma ? Pesaro reste donc dangereusement attaqué, nos joueurs perdent les idées et surtout la circulation du ballon, voilà que la vraie guerre des nerfs a commencé. Et les nerfs à vif commencent à avoir le Nutribullet, frappé par les implacables Chara et Tambone. Qui dirige le spectacle maintenant, avec Sorokas un peu perplexe, est Jantunen mais le Grec semble vraiment infaillible. Pesaro est à 4 fautes en moins de minutes de la deuxième mi-temps mais Trévise continue de tirer de l’extérieur, prend de plus en plus d’eau (54-63 à la 27e minute), submergé par la frénésie excessive habituelle, en ne comprenant pas que il faut réfléchir et ne pas en faire trop. Ceux de Pesaro donc, dont Moretti, l’ont aussi vraiment mis depuis le parking de Palaverde, ils semblent tous embrassés par la grâce.

Puis quelque chose change enfin, quelqu’un dans le noir trouve l’interrupteur et l’enclenche : c’est Sorokas, le guerrier TvB : 12 points d’affilée du Lituanien relancé et le triplé de Zanelli suffisent pour égaliser de -10 sur 71-71 (31′ ). Mais désormais ce sont tous des “guerriers” : Jantunen dépasse deux fois de trois marques, l’antisportif de Tambone agrandit le break à des dimensions incommensurables : 19-0, c’est la 35e minute (80-71). Bien sûr, ça ne s’est pas arrêté là, Carpegna avait encore du carburant (84-78 à la 37e minute), tari une minute plus tard par Ike et Soro, qui inventaient les trois points du 93-78. Allez, c’est fait, allez, on retrouvera peut-être ces émissions l’année prochaine.



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