Dans le cadre de ses enquêtes humoristiques, Jérôme de Warzée s’est récemment penché sur le régime pension des parlementaires en Belgique. Dans sa ligne de mire, le fameux Cactus, ce mécanisme qui permet aux élus de bénéficier d’une retraite avantageuse après seulement quelques années de service au Parlement. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment fonctionne-t-il ? Et surtout, quelle en est la justification ? Autant de questions auxquelles nous tâcherons de répondre dans cet article.
Le Parlement fédéral de Belgique a décidé de limiter les pensions de ses membres, mettant fin à une incongruité selon Jérôme de Warzée. Les pensions ne dépasseront plus le cadre légal et les parlementaires sont fiers de cette décision. Toutefois, André Frédéric, le nouveau président du Parlement wallon, a déclaré qu’il identifierait s’il y a un problème ou non et qu’il réglerait le problème s’il y en a un. Selon Jérôme, la suite prévisible est la suivante : en 2024, André Frédéric indiquera qu’il y a un problème, en 2025, il élaborera un calendrier pour trouver des solutions, en 2027, le calendrier sera établi, en 2028, le dossier sera ficelé, en 2030, on cherchera de la ficelle, en 2034, on aura trouvé de la ficelle après un appel d’offres, mais elle ne convient pas, en 2050, on aura la bonne ficelle et il faudra faire un appel d’offres pour un lecteur biométrique pour la déficeler, en 2056, on réencoder les députés, et en 2138, on réalisera que le système est anticonstitutionnel. Jérôme se demande finalement s’il fallait changer le régime des pensions.
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