Musetti éliminé au dernier carré sans jouer face à Sinner, Tsitsipas en demi-finale invaincu et sans avoir concédé un service à Barcelone

Musetti dans le dernier carré sans jouer

Le derby italien a fait saliver plus d’un. Mais les spectateurs de l’ATP 500 de Barcelone n’auront finalement pas droit aux étincelles promises entre Jannik Sinner et Lorenzo Musetti en quart de finale. Apparu touché jeudi lors de son huitième face à Diego Schwartzman par ce qui ressemblait à des crampes à la cuisse gauche, Sinner était en fait malade et a décidé de se retirer du tournoi. Sèchement battu par son compatriote au même stade de la compétition à Monte-Carlo, Musetti devra donc attendre pour prendre sa revanche mais abordera sa demi-finale contre Stefanos Tsitsipas plein d’énergie.

Sinner a révélé dans un message sur les réseaux sociaux qu’il ne se sentait pas bien depuis plusieurs jours et que son état a empiré vendredi. Ces dernières semaines, l’Italien a beaucoup joué et voyagé, atteignant au moins le dernier carré à Indian Wells (demie), Miami (finale) et Monte-Carlo (demie) lors des trois premiers Masters 1000 de l’année. La transition entre le dur et la terre battue a aussi beaucoup sollicité son corps. Sera-t-il à Madrid la semaine prochaine ? Les quelques jours de repos qui l’attendent d’ici là ne seront en tout cas pas de trop.

Tsitsipas monte en puissance

Faute de derby italien, nous aurons donc une demi-finale 100 % revers à une main qui s’annonce tout aussi alléchante. Car Stefanos Tsitsipas fera donc face à Musetti samedi. Vendredi, le Grec, tête de série numéro 2 du tournoi, n’a fait qu’une bouchée d’Alex de Minaur (6-4, 6-2) en 1h21 de jeu, dans ce qui est devenu de facto le premier quart de la journée. Il n’a ainsi toujours pas abandonné la moindre manche sur la terre battue de Barcelone.

A vrai dire, Tsitsipas a même fait mieux : en trois matches, il n’a toujours pas concédé son service. C’est dire s’il est solide cette semaine en Catalogne. Ce vendredi, il n’a eu qu’une balle de débreak à sauver alors qu’il s’était déjà envolé 6-4, 4-1 (double break) dans ce quart de finale. Il a infiniment mieux géré les conditions venteuses du jour que son adversaire qui a commis pas moins de 27 fautes directes (contre 18 au Grec). Sa capacité à lifter sur une terre asséchée par le soleil au rebond plus haut a fait souffrir De Minaur et son jeu à plat. Il a aussi usé de l’amortie avec pertinence pour vaincre l’Australien pour la 9e fois en… 9 occasions.