des émissions futures aux énergies renouvelables – Corriere.it

des émissions futures aux énergies renouvelables – Corriere.it

2023-04-22 23:44:23

De Sarah Gandolfi

Parler du changement climatique conduit souvent à deux résultats opposés : l’ennui ou l’éco-anxiété qui finissent par générer de l’apathie. Mais il existe déjà de nombreuses solutions disponibles et vous pouvez changer de cap. Voici un décalogue pour être optimiste

Alarmes, catastrophes, points de non-retour. Parler du changement climatique conduit souvent à deux résultats opposés et tout aussi inutiles : ennui ou éco-anxiété. Les deux finissent par générer de l’apathie. La vraie crise, mais pas toute perdue. De nombreuses solutions sont déjà disponibles et nous sommes à temps pour changer de cap. Voici 10 raisons d’être optimiste.

Première raison

Les émissions provenant des sources de combustibles fossiles ont doublé au cours des 40 dernières années. Cependant, de nombreux pays, tels que les États-Unis, la Russie, le Japon et l’Union européenne, ont déjà atteint le pic d’émissions qui diminuera désormais. À l’échelle mondiale, les émissions devraient culminer vers 2025, selon l’Agence internationale de l’énergie. Ce sera le tournant. Tout dépendra de la Chine et de l’Inde, à la fois avec des populations et des économies croissantes. Pékin a promis que le pays atteindrait son pic d’ici 2030 et n’aurait aucune émission en 2060, mais pourrait franchir la ligne avant même 2025 selon l’analyse de Carbonbrief, car il déploie les énergies renouvelables à une vitesse record.

Deuxième

L’intensité carbone de la croissance économique diminue avec le temps, ce qui signifie que les émissions associées au même niveau d’activité économique ont diminué. Cela est particulièrement vrai pour les grandes économies telles que les États-Unis et l’UE. Il sera vital d’aider les pays en développement à faire de même.

Troisième

Le les sources renouvelables représentent une part croissante du mix énergétique et chaque année, ils deviennent moins chers. Dans une grande partie du monde, les énergies solaire et éolienne sont déjà moins chères que le charbon et le gaz. Ensemble, ils pourraient réduire les émissions mondiales de 8 milliards de tonnes par an, soit l’équivalent des émissions actuelles combinées des États-Unis et de l’UE.

Quarto

L’arrêt de la déforestation et la restauration des forêts et des écosystèmes dégradés pourraient réduire les émissions de 7 milliards de tonnes par an, équivalent aux émissions actuelles de l’Afrique et de l’Amérique du Sud réunies. Le coût? Moins de 50 $ la tonne. Des centaines d’entreprises, de gouvernements et d’organisations à but non lucratif se sont engagés à conserver et à restaurer les arbres aux quatre coins du monde, en soutien à la Décennie des Nations Unies pour la restauration. L’une des promesses les plus ambitieuses est la Grande Muraille Verte de l’Union Africaine : elle vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres d’ici 2030.

Quinto

Le passage à des appareils électroménagers, à des technologies d’éclairage, de chauffage et de refroidissement plus efficaces peut réduire les émissions de 4,5 milliards de tonnes.

Sixième

La recherche de nouvelles solutions se poursuit à un rythme rapide. Une étude publiée par l’International Institute for Applied Systems Analysis en mars, par exemple, révèle que les mines abandonnées pourraient stocker suffisamment d’énergie pour alimenter la Terre entière pendant une journée. Une solution pour l’énergie excédentaire produite par les énergies renouvelables.

Septième

Au-delà un milliard d’espèces sont menacées d’extinction mais les exemples de rétablissement se multiplient. Parfois très peu suffit. Le WWF, par exemple, à travers l’installation de nids artificiels a contribué au rétablissement, entre autres, de l’albatros prudent, une espèce vulnérable.

Huitième

En 2015, les dirigeants de 196 pays ont signé à Paris le premier accord mondial pour lutter contre la crise climatique. La route est balisée, il peut y avoir des détours et même des interruptions, mais la direction prise et les chiffres le confirment : avant 2015, le monde devait se réchauffer d’environ 4C d’ici 2100. Aujourd’hui, la prévision de 3C et si les dirigeants ont respecté les engagements pris, il resterait dans les 2C. Le monde des affaires a également pris la route : un cinquième des 2 000 plus grandes entreprises du monde se sont déjà engagées à atteindre le zéro émission.

Non non

Après des années de campagnes environnementales, plus de 100 pays interdisent désormais totalement ou partiellement les sacs plastiques à usage unique. Et les résultats commencent à se voir.

Dixième

Plus de 130 États membres des Nations Unies ont a adopté une résolution historique sur la justice climatique en mars. Il appelle la Cour internationale de justice à clarifier les obligations des États pour faire face à l’urgence climatique et tient les pays très pollueurs légalement responsables de leur incapacité à faire face à la crise climatique.

22 avril 2023 (changement 22 avril 2023 | 22h50)



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