Alors que le gouvernement injecte de plus en plus d’argent dans la garde d’enfants, de plus en plus d’investisseurs arrivent. Cela peut être bon pour la croissance nécessaire des places d’accueil, mais l’argent public se retrouve dans les poches profondes. Le gouvernement doit-il intervenir ?
Op dit moment is 12 procent van de kinderopvang in handen van private investeerders. Vier grote kinderopvangorganisaties, zoals Partou, zijn overgekocht door investeringsmaatschappijen. Gemiddeld proberen deze investeerders in vier tot zeven jaar de waarde te vermeerderen, om de opvangorganisatie vervolgens door te verkopen.
Tot nu toe leidt de doorverkoop niet tot grote verschillen in prijs en kwaliteit, zien onderzoekers van SEO Economisch Onderzoek. Zij namen de zeventig grootste kinderopvangorganisaties onder de loep.
Conclusies uit het rapport ‘Markt voor kinderopvang’ (SEO)
- 12 procent is in handen van private equity (PE)
- De prijs voor een PE-kinderopvang ligt gemiddeld 4 tot 8 procent hoger dan bij non-profitorganisaties. Voor de buitenschoolse opvang is de prijs 2 tot 11 procent hoger.
- Geen verschil als het gaat om arbeidsvoorwaarden
- Geen verschil in pedagogische kwaliteit
- Geen verschil in de groei van het aantal plekken voor kinderen
- Geen wezenlijke verschillen in de ervaringen van ouders en medewerkers
Mais de grands changements sont à venir pour la garde d’enfants. A partir de 2025, le gouvernement veut payer lui-même en grande partie la garde d’enfants et l’accueil extrascolaire, selon l’accord de coalition. Les parents ne doivent alors payer que 4 % des frais. Beaucoup d’entre eux dépenseront bientôt moins d’argent pour la garde d’enfants.
Cela soulève des inquiétudes quant à l’arrivée d’investisseurs sur le marché. Qui empêchera le nouveau propriétaire d’augmenter le prix si le gouvernement paie quand même ? L’argent public peut ainsi s’envoler vers les portefeuilles des grandes entreprises.
Plus de refuges avec plus d’argent
“Il existe de nombreuses histoires indiennes sur ces investisseurs”, explique le professeur d’économie Janneke Plantenga. Mais les chiffres du rapport SEO (voir encadré) sont meilleurs que prévu.
Les flux d’argent peuvent même assurer la croissance des places d’accueil, entend Plantenga par la pratique. “Vous devez puiser de l’électricité quelque part pour vous développer”, dit-elle. Et plus d’abris sont désespérément nécessaires, étant donné les pénuries actuelles.
Néanmoins, il n’est pas souhaitable que l’argent public disparaisse du secteur via des investisseurs privés, selon Plantenga. Elle plaide donc pour un plafonnement des prix. Cela maintient les accapareurs les plus agressifs à une distance de sécurité de l’industrie, pense le professeur. “Sans réglementation des prix, je prévois des problèmes majeurs.”
Prix plafond, une solution de La Haye ?
Emmeline Bijlsma, directrice de la Child Care Branch Organization (BK), considère le plafonnement des prix comme un risque plutôt qu’une solution. “Il y a déjà des pénuries importantes. Elles ne feront que croître si nous imposons encore plus de règles sur la garde des enfants.”
Les coûts d’un abri peuvent différer selon les régions et dépendent des prix de l’immobilier, mais aussi des différences de qualité. Dans une crèche, les enfants jouent plus souvent dehors, ce qui nécessite plus de personnel. Ailleurs, les enfants reçoivent un repas chaud au lieu d’un sandwich.
Bijlsma estime que les parents doivent conserver cette liberté de choix, même si cela s’accompagne de différences de prix. Elle préférerait ne pas voir le gouvernement déterminer le coût de la garde d’enfants.
Le professeur Plantenga comprend que les entrepreneurs n’apprécieront pas un prix plafond. “Mais la garde d’enfants est aussi un service rendu aux enfants et pas seulement aux parents”, dit-elle. Elle considère donc qu’il n’est pas souhaitable qu’il y ait une différence de qualité entre la prise en charge des enfants issus de familles pauvres et riches.
Lieu pour tous les enfants
Les prix seront bientôt très transparents car tout le monde paie le même pourcentage, s’attend à Bijlsma. “Cela donne aux parents la possibilité d’exercer une influence.” Elle prône cependant la mise en place d’un moniteur de qualité, pour qu’il y ait plus d’encadrement dans les crèches et l’accueil périscolaire.
Selon Plantenga, le secteur devrait offrir une place à tous les enfants. Elle souhaite que les enfants de parents inactifs puissent s’épanouir dans une crèche ou un accueil périscolaire. “Nous savons que de bons services de garde d’enfants profitent particulièrement à ces enfants. Nous devrions dégager de l’argent pour cela.”
2023-04-23 13:06:50
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