Le kinball, un sport québécois en quête d’une nouvelle ascension

Le kinball, un sport québécois en quête d’une nouvelle ascension

Les années 2000 ont été l’âge d’or du kinball, sport inventé au Québec. De 1995 à 2010, ce sport a été très populaire, avec plus de 30 000 Québécois y pratiquant régulièrement. C’était l’activité favorite dans les écoles et la fédération québécoise de kinball envisageait même d’aller aux Olympiques. Cependant, depuis 2006, le nombre de pratiquants a commencé à diminuer progressivement, avec seulement 1178 membres actifs aujourd’hui. François Bégin, président de la fédération, croit cependant que le kinball est prêt pour une nouvelle ascension et lance une campagne de financement pour cette cause. Les enseignants d’éducation physique, tels que Stéphane Labrecque et Émilie Morin, sont conscients des difficultés de l’enseignement du kinball dans les écoles, principalement en raison du manque de budget pour le matériel et de l’espace insuffisant pour jouer. Malgré ces obstacles, ils croient toujours que ce sport a des valeurs importantes pour les jeunes, comme la collaboration et l’inclusion. La fédération cherche à amasser 250 000 $ pour fournir du matériel et former des entraîneurs, en espérant relancer la popularité du kinball au Québec.
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