Le gouvernement français reporte l’examen d’une loi controversée sur l’immigration en raison de la crise politique

Le gouvernement français reporte l’examen d’une loi controversée sur l’immigration en raison de la crise politique

2023-04-26 18:45:03

Monotonie, peu d’annonces et continuité malgré la forte réponse sociale. Premier ministre français, Élisabeth Bornea présenté ce mercredi son programme législatif pour les prochains mois. L’annonce de cette “feuille de route” s’inscrit dans la volonté du président Emmanuel Macron de tourner la page de la crise sur la réforme des retraites, l’une des pires de sa présidence et qui a porté sa cote de popularité à son plus bas niveau depuis la révolte des gilets jaunes en 2018. Malgré la vague d’indignation, le leader centriste ne veut pas changer de politique. Et cela s’est reflété dans la conférence de presse de Borne, dans laquelle il n’y a pas eu d’annonces importantes et la faiblesse actuelle de l’exécutif s’est confirmée.

L’un des principaux titres, en fait, de l’apparition du Premier ministre a été que l’examen parlementaire d’une loi controversée sur l’immigration est reporté à l’automne. “Ce n’est pas le bon moment pour promouvoir un débat qui pourrait diviser le pays”, a reconnu Borne lors de la conférence de presse, tenue à midi depuis l’Élysée après le Conseil des ministres. Au lieu de cela, il a signalé l’envoi de 150 agents et gendarmes supplémentaires pour renforcer les contrôles aux frontières entre la France et l’Italie.

Annoncé à la presse en novembre dernier, ce texte entend, d’une part, faciliter les expulsions de migrants en situation irrégulière ou qui commettent des délits graves et, d’autre part, créent un titre de séjour spécial, avec moins de droits qu’un permis traditionnel, pour les étrangers qui exercent des professions en pénurie de main-d’œuvre. Comme l’a reconnu le Premier ministre, ils ne sont pas encore parvenus à un accord sur cette mesure avec Los Republicanos (affilié au PP), dont les voix sont nécessaires au macronisme à l’Assemblée nationale, où il ne dispose pas de la majorité absolue et de l’approbation d’un autre loi pertinente avec le décret controversé 49.3 serait très impopulaire.

Une nouvelle réforme du travail

L’imposition du relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans (avec 43 années de cotisations pour bénéficier d’une pension à taux plein) par le “décret” Elle a laissé une empreinte profonde dans le pays voisin, tant dans la société que dans une partie considérable de la classe politique. Malgré cela, Macron s’engage à continuer comme si de rien n’était. Borne a présenté un programme législatif qui ne montre aucune influence significative de la vague de protestations des trois derniers mois, la plus massive du 21e siècle dans le pays voisin animé. En effet, il est revenu sur sa promesse fin mars de n’utiliser le 49,3 que pour les textes budgétaires.

Pour les soi-disant “100 jours de calme et d’action”, le Gouvernement prépare un nouvelle réforme du travail. Ce texte rendra obligatoire le travail ou la formation de 20 heures par semaine pour tous ceux qui bénéficient de la Equivalent français du revenu minimum vital, environ 600 euros par mois. Une mesure visant à « améliorer l’insertion professionnelle », mais qui risque de contraindre des personnes en situation de grande précarité à travailler sans salaire. Cette réforme du travail, moins ambitieuse qu’esquissée il y a quelques mois, entraînera également un changement de nom dans les offices du chômage. Ils seront rebaptisés France Travail et il leur sera demandé une coopération et un contrôle accrus avec les autres organismes d’aide sociale.

Les cocottes continuent d’attendre le 1er mai

Borne a également annoncé la présentation d’une autre loi dans les prochaines semaines en question de salaire. En gros, il s’agira d’un accord conclu en février entre patronat et syndicats modérés sur l’extension aux petites et moyennes entreprises d’un mécanisme pour qu’elles accordent à leurs salariés une prime en fin d’année, dont le montant dépend des décisions internes négociations. Il a également indiqué qu’à la mi-mai une loi sur la “l’industrie verte”. Son principal objectif sera de réduire les émissions de CO2 du secteur secondaire.

Concernant les relations avec les syndicats, qui se sont détériorées, le Premier ministre a assuré que « nous voulons reprendre une dialogue calme et constructif et laisser plus d’initiative » aux acteurs sociaux. Cependant, cette reprise du dialogue social s’annonce compliquée. Après que le président ait refusé de les recevoir lors de la campagne pour les retraites, les dirigeants syndicaux ont déjà prévenu qu’ils ne rencontreraient plus l’exécutif qu’après la 1 maialors qu'”une mobilisation historique” est attendue, selon les services de renseignement.

Pendant ce temps, les détracteurs de la réforme accompagnent tous les mouvements du leader centriste et de plusieurs de ses ministres organisant des cocottes. L’indignation hante le gouvernement Macron en difficulté, qui pourrait changer de Premier ministre dans les mois à venir. De nombreux journalistes et analystes politiques spéculent sur la date d’expiration de Borne.



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