“Quand l’urgence dicte l’ordre: mettre la charrue avant les bœufs”

Dans une discussion récente, un(e) entrepreneur(e) et ami(e) m’a parlé d’un(e) autre (appelons-le/la Sylvain(e)), qui avait dû faire face à des crises successives : Covid, inondations, prix de l’énergie…

Il/Elle n’a dû la survie de son affaire qu’à sa capacité à déployer une énergie, et des ressources hors normes.

Mon ami(e) m’a expliqué que beaucoup d’autres auraient jeté l’éponge devant tant de problèmes en cascade. “Mais Sylvain(e) lui/elle, il/elle met la charrue avant les bœufs!” J’ai trouvé amusant(e) que l’on inverse ainsi l’adage de la sagesse populaire.

Ce que l’on veut capturer par là c’est que de tels entrepreneurs(neuses) ne font pas toujours les choses selon un ordre bien pré-établi. Quand il/elle a fallu déménager en urgence l’essentiel de sa production, il/elle a dû faire appel à un(e) concurrent(e) pour reprendre en mode “survie” puis redresser progressivement la barque.

Dans ces moments-là, il/elle importe peu de séquencer la charrue ou les bœufs : toutes les ressources sont nécessaires, au plus tôt.

On retrouve une même idée dans le livre À vos marques, tirez, visez qui conseille donc de “faire feu” avant même de viser, et d’ajuster ensuite.

En cela, l’entrepreneur(e) a sans doute une démarche différente du/de la manager qui va préférer un problème sous toutes ses coutures avant de choisir la meilleure solution.

L’entrepreneur(e) lui/elle est animé(e) par un souci du temps qui coule et veut avancer à tout prix,… quitte à mettre la charrue avant les bœufs.
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